Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Et santé pour tous nos malades bh,
Avant tout je vais vous rapporter quelque chose de personnel.Mon papa -que D.ieu prolonge sa vie,celle de ma maman,celles de tous nos parents et grands-parents-m’a raconté comment suite aux lois de Vichy,en Algérie,les enfants et leurs enseignants juifs furent exclus-dans la douleur-de l’école publique française.
Il m’a aussi décrit dans le détail,
comment la communauté juive s’était organisée en transformant les Talmud Thora en écoles juives avec un double enseignement Kodech/Hol.
Au sortir de la guerre quand les autorités décidèrent enfin de réintégrer les écoliers juifs dans les établissements publiques ils organisèrent des « évaluations »...
Elles furent très vite fort embarrassées car les écoliers juifs étaient tous-non seulement à jour-mais d’un niveau supérieur à celui des autres.
Tout cela pour dire que certes les cours-zoom ont leurs limites,mais pas les enfants,j’ai confiance en leur capacité à surmonter les difficultés et réussir pleinement comme leurs aînés avant la pandémie,nous créerons également des conditions propices à leurs progrès,toujours...avec l’aide de D.ieu !
Reprenons...
Lavan est le symbole biblique de l'ingratitude.
Le texte est explicite :
Quand Yaacov arrive chez Lavan, celui-ci est pauvre, il n'a pas de garçons, au point où c'est sa fille qui assure les travaux domestiques les plus éprouvants.
Yaacov apporte avec lui la bénédiction, Lavan s'enrichit, des garçons naissent dans la famille, il établit le lien entre l'arrivée de Yaacov et sa soudaine prospérité, mais cela ne l'empêche pas d'exploiter littéralement Yaacov.
Sommes-nous comme Lavan ?
Avons-nous tendance à être reconnaissants ou passons-nous notre temps à nous plaindre ?
Pour le savoir, il faut être courageux en étudiant nos propres réactions. Parfois on se concentre sur ce qui nous manque et non sur ce que nous possédons déjà.
C'est l'aspect négatif qui ressort en occultant de nombreux points qui devraient nous satisfaire.
Vous avez observé qu'il est désagréable d'être confronté à ceux qui se plaignent en permanence. Ceux-ci ne rendent pas service à leurs enfants d'ailleurs qui deviennent des insatisfaits chroniques...
Souvent les parents s'affrontent, se reprochant mutuellement des défauts, avant de se réconcilier en catimini.
Les enfants n'assistent finalement qu'à une partie de l’échange, la plus virulente, ils peuvent en déduire que se confronter vigoureusement aux autres est légitime, et que la priorité serait de rechercher chez les autres leurs défauts et non leurs qualités...
Non ?
A méditer…
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
OÙ NOUS TROUVER ?