Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Rabbi ZOUCHA était particulièrement pauvre, mais malgré cela il était tout le temps joyeux. Il serait difficile pour nous de comprendre son niveau de foi.
Il était tellement humble qu’il ne disait jamais « je ». Le « je » n’était – à ses yeux – réservé qu’à D.ieu lui-même.
Quand il avait besoin de quelque chose il s’adressait directement au Tout Puissant en disant : « ZOUCHA a besoin de … ».
Rabbi ZOUCHA étudiait toute la journée et ce depuis l’aube. En milieu de matinée, il disait :
« Hachem, ZOUCHA a un peu faim »
et ses élèves se pressaient pour lui servir quelque chose.
Il en été également ainsi pour le déjeuner et pour le dîner.
Ses élèves décidèrent un jour de le tester. Ils décidèrent de ne pas le servir.
Le matin, ZOUCHA dit comme à son habitude qu’il avait faim, mais personne parmi ses disciples ne se leva pour le servir.
A la mi-journée de même. Certains de ses élèves doutèrent de leur maître, « Est-il vraiment l’homme juste que l’on croyait ? »
Le soir venu, le Rabbi impassible répéta : « Hachem, ZOUCHA a faim ! »
A ce moment là, on frappa à la porte, un riche dignitaire juif, accompagné de ses serviteurs, entre dans la pièce.
La table est vite dressée : ces invités ont amené avec eux un repas digne de la cour royale.
Les disciples de Rabbi ZOUCHA interrogent le dignitaire sur ses motivations, celui-ci s’explique :
« Mon jeune fils était jusqu’à hier soir, gravement malade…
Mon défunt père vint me visiter en songe et me dit de me présenter aujourd’hui, les bras chargés de victuailles, auprès de Rab ZOUCHA. Seul capable de par sa bénédiction de provoquer la guérison de mon enfant… »
Les disciples en furent bouleversés, le riche en fut heureux puisque son fils se releva de son lit de malade et Rab ZOUCHA fut exaucé dans sa prière.
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
