Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Ce matin la fabuleuse histoire de Jack Stone qui renferme des enseignements majeurs pour chacun d'entre nous : Suivez moi ...
Jack STONE, âgé de 80 ans, était un millionnaire connu et reconnu pour son grand sens des affaires lié directement à une intuition infaillible quand il s’agissait de commerce.
Pourtant il était le fils de « simples » épiciers vivant dans une petite localité dans ce que l’on appelle l’Amérique profonde.
Jack s’est toujours souvenu des journées de dur labeur endurées par son père et qui se soldaient par un rituel qu’il jugeait dégradant: le décompte des quelques dollars amassés péniblement depuis l’aube.
Aussi, déjà enfant, s’était-il juré de ne jamais devenir épicier et de ne jamais manquer d’argent.
À l’âge de 16 ans Jack STONE quitte ses parents 22 dollars en poche, 2 sandwiches et une bouteille de coca (évidemment) dans son sac à dos.
Vous serez sans doute étonnés, mais la première affaire de Jack STONE fut une transaction invraisemblable : suite à une annonce dans le journal local Jack, simulant une voix d’adulte, va acheter 500 crocodiles qu’il revendra à une usine commercialisant des portefeuilles en cuir du même reptile, très en vogue à l’époque.
Une transaction lucrative qui en générera d’autres.
En quelques mois, grâce à son intuition, doublée de son audace, Jack deviendra riche. Je vous laisse estimer sa fortune après plus de 60 ans de « business », comme on dit là bas.
Malheureusement, durant ces 60 années de prospérité matérielle Jack se déconnectera de ses parents et de toute vie sociale, au point qu’il ne se mariera jamais.
Il y a 10 ans de cela il entreprend de se faire construire un véritable palais de 180 chambres, des jardins à perte de vue, avec de somptueuses décorations et un luxe particulièrement affiché.
Puis, l’an dernier, peu de temps avant de quitter ce monde, il demanda à son avocat juif Charlie NIVEN d’inviter dans sa propriété, pour une journée, 100 épiciers… Vous avez bien lu : 100 épiciers.
On leur adressa alors une invitation aussi élégante que solennelle, accompagnée d’un billet d’avion et d’une indemnité de déplacement.
Le jour J, on les promena dans l’immense domaine de Jack, ils apprécièrent la beauté et la qualité des constructions, des décors, des œuvres d’art etc…
En fin de journée, Jack les reçut personnellement dans ce qui ressemblait à une très grande salle de fêtes. Après les avoir salués et remerciés, Jack prit la parole :
« Mes amis, mes parents étaient des épiciers. Je sais à ce titre à quel point votre travail est difficile et peu gratifiant. Vous le savez - et vous le voyez - je n’ai pas d’héritiers ; aussi, je vais vous montrer quelque chose, et vous donner la possibilité d’hériter de la moitié de mes biens ! »
Jack se saisit d’une télécommande et lorsqu’il appuya sur l’un des interrupteurs les épiciers, bouche bée, découvrirent sous leur pied une piscine traversée par des crocodiles, une dizaine de crocodiles.
Jack leur montra au fond de la salle un accès à cette piscine et ajouta : « devant mon avocat et mon huissier, j’affirme que je répondrai à une demande, je cèderai la moitié de ma fortune à celui qui s’y jettera et la parcourra jusqu’au bout ».
Les épiciers étaient aussi choqués que tétanisés… Ensuite on entendit quelqu’un plonger, puis crier, se débattre, avant de réussir à échapper au danger, gisant exténué au bord de la piscine.
Jack se précipita : « Monsieur les médecins arrivent et conformément à mon engagement je répondrai à une seule de vos demandes dans la limite de la moitié de ma fortune ».
L’épicier en sang, sans trop réfléchir, répliqua : « Mais qui m’a poussé ? », perdant ainsi toute possibilité de devenir riche…
L’avocat de Jack STONE ajouta : « le monde est une piscine de crocodiles. On y jette l’homme pour qu’il s’y débatte. Il en sort blessé, marqué mais vivant. Le Créateur, Lui, reconnait ses efforts, son courage. Et l’homme, lui, que répond-t-il ? « Mais qui m’a poussé ? ». Voyez-vous, le sage ne se pose pas cette question, il retient l’issue favorable qui lui permet de rester en vie. »
L’avocat conclut : « Celui qui a été dévoré dans cette immense histoire c’est Jack STONE, mort riche mais seul. Il a légué sa fortune à des associations de défense des animaux. On dit d’ailleurs que les crocodiles le pleurent encore aujourd’hui ».
A méditer…
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
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