Aujourd’hui - Jeûne 10 Tevet / Cf Post de la veille.
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Votre main jusqu’au bout de la publication ...
La Paracha de "Vayigach" que nous lirons demain décrit les préparatifs du voyage vers l'Égypte de Yaakov et sa famille.
Le verset précise que Yaakov "envoya son fils Yéhoudah en éclaireur afin de prendre les dispositions nécessaires à leur arrivée". Le mot utilisé pour "préparations" est "Léhorot" qui en hébreu signifie... enseignement ! Nos Maîtres expliquent qu'il est allé ouvrir une école. Le préalable à toute vie juive .C'est là que nous voyons la primauté donnée à l'étude des valeurs juives. Un judaïsme sans Torah est comme un corps sans esprit, coupé de toutes sources de vie...
En tant que parents,en inscrivant votre enfant dans une école juive,vous lui donnez de la vie ...Il peut sans doute vous arriver sporadiquement de pester contre l'école qui de façon générale est devenue un exutoire car aujourd'hui plus que jamais l'éducation est devenue un véritable défi pour les parents,et pour les éducateurs...
Mais soyez sûrs d'une chose : vous avez fait le meilleur choix pour votre enfant...Vous le saurez un jour ou l'autre,à moins que vous ne le sachiez déjà .
Puisque nous parlons d'éducation une histoire vraie ...Prenez patience les premières lignes,puis vous verrez que vous irez jusqu'au bout ...Partagez autour de vous également,cela peut servir ...Nous reviendrons d'ici quelques jours bh ...Suivez moi ...
Un couple de juifs résidant en Afrique du Sud et particulièrement riche n’a pas d’enfant. Ce couple a bien consulté des médecins, des rabbins… rien à faire.
C’est seulement à un âge plutôt avancé que l’enfant tant espéré arrive, c’est un garçon.
Celui-ci devient un petit prince tant il est choyé et – disons-le – gâté par ses parents.
Bien vite d’ailleurs il perd malgré tout le sens des réalités puisque tout lui est acquis.
A l’âge de 16 ans, il se détourne à la fois de ses parents et de son judaïsme.
Ses fréquentations deviennent problématiques au point où ses parents s’en rendent malades.
Quotidiennement sa mère le rappelle à la raison et à l’ordre, l’implorant de ne pas commettre l’irréparable… sans succès.
Elle est tellement affectée qu’elle en tombe malade puis, peu de temps après, décède.
Le père cesse son activité professionnelle pour se consacrer à son fils dont la progression dans l’âge coïncide avec l’aggravation de ses problèmes.
Il a en effet pris l’habitude des jeux de hasard en plus de tout le reste…
Son père le supplie de revenir à la raison, de donner de la valeur aux choses… rien n’y fait.
A son tour, le père décède. Le jeune homme est certes affecté par la disparition de ses parents, mais quelque part il se dit qu’à présent il est à la tête d’une fortune qui peut lui permettre de mener définitivement la grande vie.
Le voila devant le notaire qui l’informe d’un courrier qu’il doit lui remettre, le père s’adresse à lui dans ces termes :
« Mon fils chéri,
Nous n’avons pas fait les bons choix éducatifs te concernant. Je t’implore de revenir à de meilleures dispositions, de comprendre que la vie a une valeur.
Pour corriger nos erreurs passées, je t’informe que je te déshérite. Tous nos bien ont été offerts à diverses institutions de bienfaisances et autres centres talmudiques.
Je te laisse simplement un chèque de 100 000 dollars pour que tu puisses trouver un appartement, un travail et te lancer sérieusement dans la vie. »
Le père ajoute qu’il aurait une fois par an le droit de visiter leur ancienne propriété.
Le jeune homme, tellement immature, ne réalise pas ce qu’il vient de perdre. Son chèque en poche, il poursuit dans la même logique, dépense sans compter, s’endette entre autre auprès d’un lieu de jeux puis un jour se retrouve devant une bande de personnes peu fréquentables qui le somme de rembourser ses dettes sous peine de perdre cette fois sa vie…
Celui-ci réfléchit et répond, sûr de lui, que dans quelques jours, lors de sa première visite dans l’ancienne propriété de ses parents, parée d’un nombre incalculable d’objets de valeurs, il en récupèrerait quelques uns pour les vendre et rembourser ses dettes.
« Nous sommes d’accord, mais nous serons là le jour J, devant le portail de cette propriété, vous n’avez aucun intérêt à mentir… » Répondirent-ils presque d’une seule voix.
Quelques jours plus tard, nous sommes devant la luxueuse propriété, notre jeune homme entre véhiculé alors qu’il sait être attendu dehors par ses débiteurs.
Le voila devant la grande et imposante porte en bois, il en est ému.
Il ouvre la porte et cherche l’interrupteur électrique situé à sa droite, il finit par le trouver, non sans avoir écarté au préalable les toiles d’araignées qui obstruent le passage.
Et là… désespoir, la maison est vide.
Il crie puis sanglote… Il réalise à présent sa situation, le danger qui menace sa vie et surtout le bien-fondé des paroles de ses parents.
Il avance dans cette grande maison vide, il est dans le salon, il croit entendre ses parents du temps de leur bonheur commun. Il prend conscience désormais du manque qu’il éprouve, il comprend et admet n’avoir su prendre les bonnes résolutions quand cela était encore possible.
Il avance encore, il entre dans la cuisine, il se souvient des mets que lui préparait sa maman.
Il lui semble entendre sa voix : « mon fils ne te détourne pas de nous, de nos valeurs, la vie a un sens… »
Il avance encore il est devant le bureau de son père, il ouvre la porte, son visage se crispe par l’effet de la surprise, cette pièce est restée en l’état : les nombreux livres sont rangés, et le parfum de son père semble y régner.
Il aperçoit alors une lettre sur le bureau.
« Mon cher fils,
Je ne suis ni prophète, ni même fils de prophète, mais si tu es là aujourd’hui à me lire, c’est que tu n’as toujours rien compris de la valeur de la vie. Tu dois être probablement surendetté et on doit même en vouloir à ta vie.
Alors écoute, je t’ai préparé dans la pièce voisine, un tabouret et une corde ainsi qu’un livre de prière.
Dans le livre tu trouveras à la page 101, une prière qui te permettra de te repentir, au moins tu mourras en te repentant.
Quant à la corde et au tabouret, tu sais ce qu’il te reste à faire.
Je t’attends.
Bien à toi.
Papa. »
Le jeune homme en larme s’exécute, il prie avec grande ferveur reconnaissant et comprenant toutes ses fautes. Il monte sur le tabouret, passe la corde autour du cou, la serre puis avant de s’élancer hurle littéralement son dernier « Chema » :
« Shéma Israël Adonaï Elohénou Hachem Ehad »
Un grand fracas retentit. Le jeune home vient de tomber. La corde a cédé… Il se demande bien durant quelques seconde s’il est vivant ou pas.
Puis à ce moment là, il voit du haut du plafond une enveloppe qui s’envole jusqu’à atterrir délicatement près de lui…
C’est encore son père.
« Mon fils chéri,
Si tu en es arrivé presque là, c'est-à-dire jusqu’à la conclusion qu’il serait préférable pour toi de mourir, c’est que tu as enfin tout compris de tes erreurs. Tu donneras de la valeur à la vie… Alors, je ne t’ai jamais abandonné, derrière le Talmud tu trouveras mes procurations bancaires et autre titres de propriété de nos entreprises.
Retiens la leçon à jamais.
La vie a de la valeur, du sens.
Bien à toi.
Papa ».
Courage,Chabbat Chalom et de bonnes nouvelles bh
GZ
11Jean Louis Attia, Ruthy Berrebi Markezana et 9 autres personnes
 
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