Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov et Bonne reprise aux enfants ,
Les livres de psychologie font état de multiples peurs et autres phobies dont on peut faire l’objet. Il est de ceux qui souffrent de vertige dès qu’ils sont en hauteur, d’autres sont claustrophobes…
Que dirions-nous de ceux qui ont la phobie de l’avion ou encore de ceux terrorisés par les insectes ? Chacun ses phobies… n’est-ce pas ?
Mais l’une des peurs les plus insidieuse et sournoise est celle de … l’échec.
Dire à quelqu’un qu’il est un « looser » (perdant) revient véritablement à l’insulter…
Nous serions tous disposés à nous investir, à travailler très durement pourvu que l’on ne soit pas perçu comme des « perdants », non ?
La représentation populaire du « looser » n’est pas flatteuse : celui-ci devrait inspirer notre pitié, ce serait quelqu’un de malheureux dont la vie est aussi misérable que méprisée.
L’échec est donc considéré comme une forme de menace sur notre statut social et personnel : on devrait s’en éloigner comme d’une maladie contagieuse.
Et tout cela commence très tôt dans la vie de l’individu : les parents conditionnent leur enfant à réussir coûte que coûte… sa réussite bien trop souvent n’est évaluée que par rapport à ses notes scolaires.
L’enfant a peur de décevoir ses parents d’où des manifestations d’auto – protection diverses : l’enfant peut devenir lent ou laxiste simplement pour échapper au danger que représente à ses yeux l’échec. Paradoxalement la pression exercée sur son enfant peut occasionner des dommages.
Le phénomène se poursuit à l’âge adulte, la peur de l’échec nous paralyse, nous prive de toute initiative, finalement de toute évolution… On se confine, on s’immobilise pour éviter tout risque. On laisse en sommeil ses potentialités puisque l’échec nous contraint au « service minimum ».
On peut contourner toutes ses phobies : décider de ne plus prendre l’avion ou de ne plus emprunter l’ascenseur… la peur de l’échec elle nous suit et poursuit tout le temps.
A moins de décider de rester les bras croisés, mais n’est-ce pas la un échec en soit peut être même le plus grand ?
Le secret
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Ce n’est pas agréable de l’entendre, mais l’échec est inévitable.
Tôt ou tard nous tous échouerons si ce n’est déjà le cas. Donc la question doit se poser différemment : non pas est-ce que j’échouerai mais comment j’échouerai ?
L’art d’échouer devrait se transmettre de père en fils…
Echouer intelligemment peut représenter une véritable réussite, et le « looser » est celui qui ne sait pas le faire.
Les échecs ne sont pas des obstacles visant à perturber notre vie, mais autant d’étapes indispensables à la construction de notre parcours. Ce sont des graines qui comprennent potentiellement notre future réussite.
Les épreuves et leur objectif
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Le mot épreuve en hébreu (Nisayone) comprend celui d’étendard (Nes)…
Quelle est la vocation de ce dernier sinon d’afficher publiquement ma propre identité ?
L’échec est une épreuve qui nous oblige à puiser dans nos ressources intérieures pour les mettre en œuvre et avancer.
L’homme qui surmonte l’épreuve qui jugule l’échec n’est plus celui qu’il était auparavant. Il a trouvé en lui des forces insoupçonnables de courage, de persévérance et de patience. Il perçoit la vie différemment, il est plus serein et surtout plus constructif y compris face aux problèmes les plus épineux.
Les échecs sont comme les panneaux du Code de la Route, ils nous guident… Le tout c’est d’apprendre à les interpréter… Cela demande de la volonté, mais plutôt que de se morfondre, n’est-il pas préférable de se mettre en mouvement ? De provoquer le destin ? Parfois même de donner un coup de pied dans la fourmilière ?
Nous devons tous à un moment ou a un autre nous poser les véritables questions de la vie : il est de ceux qui diffèrent ce moment aussi unique que crucial dans la vie de chacun. Certains repoussent ce rendez-vous à l’âge où les rêves appartiennent au passé. Ils se retrouvent alors face à eux-mêmes dans des conditions pas toujours aisées… Pourquoi attendre alors que l’addition sera la même ?
Pourquoi essayer de se persuader que nous sommes dans la lumière alors que dans votre for intérieur l’on connaît le chemin qui nous en sépare ?
Tous les matins, parfois sans le savoir, nous implorons D… dans nos prières : « Eclaire nous ».
A maintes reprises, nous avons dans ces colonnes, loué les pouvoirs infinis de la prière.
Puisse-t-Il éclairer notre chemin.
Courage,excellente semaine et de bonnes nouvelles bh
GZ
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