Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Demain nous lirons par achat Téroumah qui parle de contribution,de don ...Or "Terouma" en hébreu répond à la même racine qu'un autre mot "Leitromème" : s'élever .
Pour donner parfaitement il faut être en capacité de s'élever,de s'émanciper des contingences matérielles .
On raconte qu'un jour une association de bienfaisance était en difficulté.On décida alors d'envoyer un émissaire à l'étranger dans l'espoir qu'il puisse
collecter des contributions : 100.000 dollars pour être précis .
Notre homme arriva dans la grande ville et se dirigea aussitôt vers la grande synagogue .
Le président de cette communauté lui remit une liste de donateurs,non sans préciser qu'il fallait en éliminer un en particulier car celui-ci était
singulièrement avare .
L'émissaire ne put se résoudre à l'idée qu'un juif ne soit pas généreux .Il entreprit d'aller prioritairement chez cet homme .
En arrivant chez lui il fut accueilli par une meute de chiens ...Bientôt le riche se présenta à lui,et s'ensuivit ce dialogue :
-"Que voulez-vous chez moi?"
-"J'ai besoin d'aide pour une association qui soutient des juifs dans la misère "
-"Ne savez-vous pas que je ne donne jamais et rien !?"
-"J'ai entendu cela mais je viens vous dire que votre fortune,vous la garderez pour vous,vos enfants,et toute votre descendance "
-"Comment pouvez vous me le garantir,je n'en dors pas la nuit !? Si vous m'en faites la démonstration,je vous donnerai la somme dont vous avez besoin !"
-"Dites moi,si par mégarde vous faites tomber un billet de 100 dollars dans votre poubelle allez vous vous y plonger pour le récupérer !?"
-"Non,j'y renoncerais "
-"D.ieu qui est le plus riche ici bas vous a confié une fortune que vous gardez jalousement,jamais il ne s'abaissera à "se plonger" chez vous pour récupérer
de l'argent.Aussi vous pouvez être sûr que celui-ci demeurera chez vous,pour vous et votre descendance "
On peut imaginer la réaction du riche qui comprit parfaitement la parabole,non seulement il remit les 100.000 dollars à l'émissaire,mais on raconte que depuis ce jour il est beaucoup plus généreux .
Pour donner véritablement,il faut s'élever .Non ?
Mais ce n'est pas fini puisque l'on parle d'argent,suivez moi pour une nouvelle histoire providentielle qui ne manquera pas de vous émouvoir ...
La joie et l’allégresse, mais aussi l’angoisse et la peur alternaient dans la vie si intense de KOUTI ARTSIEL. Un homme d’affaires prospère que la réussite ne quittait jamais.
Mais aussi un individu qui ne bénéficiait d’aucune vie privée tant il était pourchassé par une meute de paparazzis. « La rançon de la gloire » disaient certains.
De surcroit, ce jour-là Kouti venait d’apprendre, suite à une batterie d’examens qu’il était sérieusement malade.
Ses premières pensées allèrent à son épouse, ses six enfants et son Rav !
Aussi riche qu’il était Kouti n’avait jamais renoncé à ses valeurs juives, il soutenait un tas d’institutions talmudiques, et répondait toujours présent quand il s’agissait d’aider une famille, voire des dizaines de familles par an…
Le Rav de Kouti l’encourageait d’ailleurs à persister dans cette voie, tendre la main à tous et à tout moment.
Tout le monde l’aimait jusqu’au jour où le magazine Cosmos ait publié une enquête sur lui et ses affaires, laissant entendre que « tout n’était pas si clair ».
Cet article contraria Kouti au plus haut point, peut être au point de déclencher cette satanée maladie dont il venait d’apprendre l’existence.
Une fois le choc passé, il entreprit de se rendre chez son Rav.
Ce dernier fut grandement peiné d’apprendre la nouvelle, il essuya quelques larmes avant de se plonger dans ses pensées devant le pauvre Kouti tétanisé.
30 minutes passèrent dans un silence religieux, et le Rav ouvrit ses yeux et dit :
- « Je ne vois rien d’autre que cela… Je te demande de t’habiller le plus simplement possible et de te rendre à Londres, sans argent, pour aller en récolter pour notre Yechiva auprès de richissimes juifs que nous avons pour habitude de solliciter. Tu dormiras dans les rues, tu te déplaceras d’un lieu à un autre pour collecter ces fonds qui financeront nos activités, sans jamais t’aider de personnes.Cet exil provisoire de trois mois te permettra de surmonter ton épreuve »
Kouti accepta et dès le lendemain, après avoir salué les siens, prit un avion pour Londres. C’est en quittant l’aéroport qu’il comprit pour la première fois, ce que signifie le mot « exil ».
N’ayant même pas un sou dans ses poches il parcourut des kilomètres avant d’atteindre le centre ville…
Affamé, il dut solliciter l’aide de commerçants juifs qui ne manquèrent pas de le soutenir en lui offrant quelques pièces… Le soir, il dormait pour la première fois de sa vie sous un pont, glacé par le froid londonien…
A partir du deuxième jour, il commença à demander de l’aide pour sa Yechiva, ses interlocuteurs ne furent pas toujours compatissants. Mille fois il eut de velléités de retourner chez lui, mais mille fois il se raisonna : « Le Rav m’a promis la guérison au terme du terrible périple. »
Trois mois durant, Kouti subit à la fois le froid et la faim, l’humiliation et le mépris… Il put ramasser finalement quelques milliers d’euros, puis rentra à la maison, méconnaissable physiquement et mentalement.
Après un repos de 24 heures, il se dirigea vers son Rav qui l’accueillit avec un large sourire…
« Tu peux à présent revoir tes médecins qui te confirmeront que la maladie n’est plus.Au cours de ces longues semaines tu as détruit ce qui restait en toi d’orgueil et ce qui restait en toi de maladie… Tu es prêt pour ta nouvelle vie mon enfant ? ».
Vous le croyez ou pas, mais deux jours d’hospitalisation, quelques heures plus tard, les médecins n’en reviennent pas : « votre maladie a disparu ! ».
Et la réaction de Kouti ? Un sourire, pas un sourire vainqueur, un sourire reconnaissant…
Hasard ou Providence ?
Je vous le demande…
Courage,Chabbat Chalom et de Bonnes nouvelles bh
GZ
OÙ NOUS TROUVER ?