A la mémoire de Louise-Loulou Bat Ourida Cherki Zal

Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,

Une nouvelle histoire providentielle et authentique,avec cette semaine une famille pas comme les autres mais néanmoins exemplaire...
Suivez moi et partagez autour de vous,cela peut servir...

Le Rav Daniel est à la tête d’une grande famille : 3 garçons et 3 filles… Son épouse, est une mère exemplaire, n’économisant jamais ses efforts quand il s’agit d’éduquer chacun de ses enfants avec la persévérance et la patience requises à une tâche aussi importante…

La situation sociale de cette belle famille est difficile… Myriam, la maman est devenue la spécialiste de la récupération en tout genre : vêtements usagés, chaussures mais aussi aliments….
Myriam sait, à partir de pains secs que nous autres aurons la mauvaise habitude de jeter, produire une pâte pour en faire des succulents gâteaux.

Triste – dites-vous ?

La famille de Rav Daniel n’est pourtant pas triste, croyez-moi.
Le Rav Daniel étudie tous les jours, et ce matin-là, il apprend l’existence d’un commandement : « bénir sur le mal de la même façon que l’on bénie sur le bien »…

Difficile à comprendre et surtout à mettre en œuvre car si « le bien » vous procure un sentiment de bien-être qui peut justifier d’une bénédiction, comment trouver l’inspiration pour bénir devant une situation qui vous cause une contrariété ?

Le Rav Daniel garde cela quelque part dans son cœur et rentre chez lui avec une nouvelle pour son épouse :

-« Ma chère épouse, mes collègues d’étude, mon maître, insistent pour que je publie certains de mes commentaires. Pour cela, il faudrait que j’emprunte 20 000 Shekels. Or j’ai des scrupules à le faire car nous vivons dans la misère… »

Myriam le fixe d’un regard bienveillant et d’une voix douce répond :

-« Mon époux, il n’est pas pensable que tu ne fasses pas profiter le plus grand nombre de tes recherches talmudiques. Contractons ce prêt, puis la sortie de ce livre et nos prières nous permettront de le rembourser. »

Et c’est ce que fera le Rav Daniel qui, une semaine plus tard, rentrera chez lui avec une enveloppe contenant les 20 000 Shekels qu’il placera dans un livre qui se trouve dans sa bibliothèque.

Au retour des garçons, le Rav Daniel et son épouse se pressent de rejoindre leur synagogue où le mariage de l’un de leurs voisins doit se tenir. Les filles n’étant pas encore rentrées, leur maman leur laisse un petit mot leur indiquant « qu’elles trouveront la clé de l’appartement dans l’armoire
électrique. »

Un vieux proverbe juif dit :« Une fenêtre ouverte appelle le voleur… »

Ce qui devait arriver arriva…
Sans aucune difficulté, en empruntant la porte d’entrée, les voleurs ont pu commettre leur besogne sans scrupule.

Lorsque le Rav Daniel et Myriam accompagnés des garçons rentrent à la maison et qu’ils trouvent les filles éplorées au milieu de la confusion la plus totale, ils ne peuvent que constater les dégâts.

Les quelques bijoux de Myriam qui lui avaient été offerts à l’occasion de son mariage ont disparu, le Rav Daniel lui ne trouve plus l’enveloppe, les enfants sont en pleurs…
C’est à ce moment là que le Rav se souvient de son cours « Bénir le mal tout comme l’on béni le bien ».

-« Stop ! les enfants, Myriam, nous avons là une occasion unique d’accomplir cette Mitsvah, bénir le mal… Myriam sors ton gâteau, quelques boissons et chantons ».

Peut-on seulement imaginer la stupeur des voisins qui entendent les chants qui s’élèvent de l’appartement qui vient d’être cambriolé ?

Cette nouvelle fait vite le tour de l’immeuble, puis celui du quartier…

Non loin de là, Rabbi David qui rassemble chez lui quelques hommes d’affaires avisés pour un cours hebdomadaire apprend la nouvelle et en parle à ses élèves.
Ces derniers, touchés par la réaction incroyable de toute une famille décident de rassembler une somme d’argent pour aider cette « famille idéale », disent-ils eux même.

En un tour de table, on récolte 20 000 shekels correspondant au prêt puis 7 000 shekels pour que le Rav Daniel puisse racheter des bijoux à son épouse si exemplaire devant cette épreuve.

Rabbi David apporte personnellement ces deux enveloppes à Rav Daniel dont la famille, comprenant l’issue miraculeuse de cette drôle d’histoire, redouble de chants de grâce au Tout Puissant.

Deux heures plus tard quand le calme revient dans ce modeste appartement, le Rav Daniel s’installe dans son vieux fauteuil non sans avoir récupéré au préalable un livre dans sa bibliothèque…
Et là, glisse dans ses mains une enveloppe, celle contenant les 20 000 Shekels qu’il pensait définitivement perdus…

Hasard ou Providence ?
Je vous le demande ...
Courage,de bonnes nouvelles bh et Chabbat Chalom.
GZ

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