Chers Enfants,
Chères Familles,
Chers Collègues,
Chers Amis,
Vous le savez sûrement, Rosh Hashannah ראש השנה - le Nouvel An, littéralement « tête de l’année » - n’est pas cité sous cet intitulé dans la Torah, il est désigné -entre autres- par Yom Terou’ah יום תרועה que l’on pourrait traduire à la fois par « Jour de l’acclamation », « de la réjouissance » et/ou « de la sonnerie » faisant référence au Choffar que l’on fait alors retentir.
Les raisons sont multiples, d’ordre historique, chronologique et calendaire, mais retenons -si vous le voulez bien- l’interprétation du RAMBAM qui explique que le Choffar est un appel à chacun d’entre nous. Comme pour nous réveiller d’une forme de torpeur afin d’agir et améliorer notre bilan annuel avant l’échéance de Yom Kippour.
L’heure des comptes approche, de quel côté penchera la balance ?...
Le point d’équilibre entre « bonnes actions » et « manquements » sera-t-il maintenu ? Positivement consolidé ? Ou cèdera-t-il sous le poids de nos écarts ‘Hass Véshalom ?
Pour éviter tout risque, avons-nous saisi que chacun de nos actes impacte l’univers entier puisque nous sommes inévitablement responsables les uns des autres ?
Avons-nous compris que -conformément aux préceptes de La Torah- offrir à notre prochain une écoute bienveillante inconditionnelle, parfois un simple sourire, notre soutien, c’est s’assurer d’un monde juste, apaisé et heureux dont nous-mêmes faisons partie ?
Yom Terou’ah יום תרועה, le Choffar sonne, il tonne et résonne pour nous rappeler que l’unité et l’amour de l’autre sont notre seul salut.
Puisse Hashem, à l’occasion de cette nouvelle année, porter le son rédempteur du Choffar jusqu’au plus profond de nos âmes, qui et où que nous soyons, Amen.
Puisse-t-Il nous inspirer les vertus indispensables pour devenir les acteurs d’une vie sereine dans un monde meilleur, Amen VéAmen !
Shannah Tovah Oumevorekhet,
David ZENOU
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