Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Et santé pour nos malades,
Au lendemain de Kippour ...
Petits récits hassidiques délicieux et vivifiants pour accompagner votre petit-déjeuner particulièrement goûteux ce matin.Non?
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Lorsque les frères Rabbi Shmouel SHMALKA et Rabbi Pin’has étaient jeunes, ils entendaient souvent leur maman se plaindre :
« L’un de mes enfants se dispense du Birkat Hamazone et l’autre du Shema Israël »
Savez vous pourquoi ?
En réalité c’était parce que l’un ne mangeait presque jamais et l’autre ne dormait quasiment pas.
Un jour tous deux se déplacèrent vers la grande ville. Ils s’arrêtèrent en chemin dans une auberge où, au lieu de se reposer et de se restaurer, ils étudièrent de longues heures.
Rabbi SHMALKA dit à son frère :
-« Mon frère, tu es un ange et pas un homme pour pouvoir résister ainsi aux assauts du sommeil, mais moi je ne suis que chair et sang, je vais dormir un peu, je n’ai plus de forces… »
Rabbi SHMALKA alla chercher une couverture et un oreiller pour ce faire.
Mais il fut interpellé par son frère Rabbi PINHAS qui s’était mis à pleurer :
- «Mon frère, tu disais ne plus avoir de force, mais tu en as trouvé pour aller chercher l’oreiller et la couverture. Ces ressources, nous aurions pu les exploiter pour étudier encore un peu ! »
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Rabbi Haim de BRISK approfondissait son étude avec une telle concentration que son corps se raidissait et finissait toujours par lui provoquer d’intenses douleurs musculaires.
Même son médecin personnel ne put lui faire entendre raison en lui expliquant qu’il se devait, pendant son étude, de temps à autre, décontracter ses muscles.
Un jour, alors qu’il « reprenait » ses esprits après une étude aussi pointue qu’accaparante, il vit ses bras levés. Il questionna son fils :
-« Qu’est-ce que c’est que ces deux prolongements que j’ai de chaque côté ? »
Il avait oublié que c’était ses mains et ses bras…
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L’élixir de vie de Rabbi Itshak de BERDITCHEV c’était la Torah .
Celle-ci était pour lui plus importante que tout. Il ne mangeait que très peu et ne dormait que très rarement.
Un jour, à la sortie de Kippour, il cria devant ses disciples : « J’ai faim ! »
Tous se précipitèrent pour lui présenter quelque chose à manger de crainte qu’il ne fasse un malaise.
Il poursuivit :
-« Non, j’ai faim de Torah depuis l’entrée de Kippour »
On lui amena le traité de Souccoth, ce qui le rasséréna.
L’amour inconditionnel de la Torah nous a préservé, et nous préservera encore, non ?
Courage et de bonnes
OÙ NOUS TROUVER ?