Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Des ‘Hassidim étaient sur le chemin les conduisant vers leur Maître Rabbi ELIMELEH MILIZANSK, ils trouvèrent un village misérable et furent surpris de voir un enfant chétif dansant et chantant devant une vieille baraque menaçant de s’effondrer.
Ils interpellèrent le jeune enfant :
- « Cher enfant pourquoi danses-tu avant autant d’enthousiasme ? »
- « Cela fait trois jours que je n’ai pas mangé, nous sommes pauvres. »
- « Est-ce une raison pour danser et chanter ? »
L’enfant s’immobilisa avant de répondre :
- « Je n’ai que neuf ans… Quelles fautes ai-je pu commettre à mon âge ? J’étais en colère que D.ieu ne m’offre pas un morceau de pain pour calmer ma faim avant de réaliser que je ne l’ai jamais remercié pour ce que je possède déjà. Or, j’ai mon père et ma mère, une maison -certes en piteux état- mais qui me protège des intempéries…
Du coup j’ai compris que peu de choses ne manquaient sinon un morceau de pain. Aussi, me suis-je mis à danser, et ma faim est déjà moins vive... »
Les ‘Hassidim furent médusés par une telle pureté d’âme, ils proposèrent aux parents de l’enfant de le scolariser dans la maison d’étude de leur Maître où il put devenir un grand sage de la Torah.
Rabbi NA’HMAN de Breslev répétait souvent qu’il fallait pour chacun d’entre nous se fixer sur ce que nous possédons déjà : la vie, au moins une bonne action et tout le reste...
Tous les espoirs d’un lendemain qui chante sont permis même et surtout quand les temps sont difficiles...
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
