Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Un commerçant en faillite devant marier sa fille s’adressa un jour au Rabbi MEFATA pour que celui-ci intercède en sa faveur auprès du ciel et le conseille sur la marche à suivre.
Le Rabbi le questionna :
- « De combien de roubles as-tu besoin et de combien en disposes-tu actuellement »
La réponse fusa :
- « J’ai besoin de 1000 roubles et je n’ai en poche qu’un seul malheureux rouble »
Le Rabbi répondit :
- « Accepte la première affaire qui se présente à toi et que D.ieu bénisse tes projets. »
Notre commerçant fut étonné car comment avait-il pu donner corps à un projet commercial avec un misérable rouble. Mais il crut dans les paroles du Rabbi.
En arrivant à son auberge il aperçoit, autour d’une table, plusieurs commerçants en grande discussion. Sur la table sont déployés des diamants et la négociation va bon train.
Il se rapproche avant d’être interpelé par le vendeur :
- « Veux-tu m’acheter un ou plusieurs diamants ? »
- « Oui » répond notre commerçant.
- « De combien d’argent disposes-tu ? »
- « D’un rouble… »
S’ensuit alors un éclat de rire qui menace de faire trembler l’auberge…
- « Pour un rouble… » ajoute le diamantaire hilare… « Pour un rouble, je te propose d’acquérir plutôt mon monde futur ».
Autour de la table, tous s’esclaffent avec un plaisir non dissimulé, avant que notre petit commerçant ne reprenne la parole :
- « Je suis d’accord à la condition que vous me remettiez un acte de vente… ».
Bref, l’affaire est conclue, le diamantaire récupère un rouble en échange d’un document écrit attestant de la validité de cet accord, le tout dans un grand rire…
Mais lorsque l’épouse du diamantaire arrive, et surtout lorsqu’elle comprend ce qui vient de se passer, le rire cède aux cris.
-« Comment as-tu pu oser céder ton monde futur ? Si tu ne rattrapes pas la chose, je divorce ! Je ne pourrais continuer à vivre avec quelqu’un qui n’a pas le droit au monde futur. »
Le diamantaire tente de se justifier, d’imaginer une mauvaise blague, mais rien n’y fait.
Le voici, quelques heures plus tard, devant notre commerçant qu’il supplie de suspendre le contrat.
Il lui propose de lui rembourser son rouble, puis après un premier refus, il lui en propose 10, 100 et enfin 1000 roubles…
Notre commerçant est heureux, notre diamantaire rassure son épouse et lui explique ce qui lui a été rapporté par le commerçant : ses difficultés, le conseil du Rabbi et ainsi de suite.
L’épouse désire rencontrer ce grand Rav, elle lui posera la question suivante :
- « Le monde futur de mon mari vaut vraiment 1000 roubles ? »
Le Rabbi répond :
- « Avant sa rencontre avec le commerçant son monde futur ne valait qu’un rouble, après l’aide qu’il lui a apporté, son monde futur vaut bien plus que 1000 roubles… »
Aider autrui, c’est gagner soi-même, non ? On sait ce qu’il nous reste à faire.
Courage et de bonnes nouvelles bh.
GZ
7Jean Louis Attia, Margot Ghrairi et 5 autres personnes
 
OÙ NOUS TROUVER ?