Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
On pourrait, si ce n’est déjà fait enquêter et parvenir à la même conclusion : l’une des qualités les plus recherchées est celle qui permet de préserver la confiance en soi.
En qui a-t-on confiance ?
Lorsqu’on évoque cette notion de confiance en soi, on pense généralement à cette espèce de « moteur» qui est implanté en nous et qui nous pousse à réaliser nos objectifs en toute sérénité. Ceux et celles qui sont dotés d’un « moteur » performant agissent souvent en doutant très peu. Même s’ils hésitent c’est davantage pour réfléchir aux moyens de parvenir à leur fin que par appréhension.
A quel moment commence t-on à gagner la confiance ?
L’homme est une créature dépendante physiquement et mentalement de ceux qui sont autour de lui. Le bébé n’a aucune confiance en lui-même puisqu’il est intégralement dépendant. C’est par la suite, et de façon progressive, en grandissant qu’il s’émancipera. Donc au début, notre destin est entre les mains des autres et ensuite seulement nous devons nous assumer : c’est un processus qui peut s’avérer difficile… et plus ou moins lent.
Nous connaissons bien sûr nos limites et nous savons bien que sans l’aide et le soutien de D… chacun de nos pas deviendrait lourd.
Mais si le judaïsme prône une confiance totale en D… comment puis-je gagner la confiance en moi ? Suis-je apte à le faire ?
La réponse est oui. Je me repose sur D… en sachant qu’il m’a confié une mission que je peux assumer. Je puise ma confiance personnelle dans ma foi qui me donne toutes les possibilités de me réaliser. A moi de retrouver les outils, les moyens qui me serviront à remplir ma mission, et je peux et dois le faire en toute… confiance.
Etes-vous toujours là ? (vous savez ce que je vous dis dans ces cas, ne relâchez pas la main).
Si la confiance en soi c’est la possibilité d’aller de l’avant, nous qui avons foi en D…, avons de grandes chances de réussir puisque nous savons que là-haut on nous a accordé des moyens pour l’atteindre.
A contrario, en l’absence de foi, nous doutons de nous-même et que D… garde, nous pouvons sombrer…
On demande de la… confiance en soi !
Nombre parmi nous souffrent d’un manque de confiance. D’autres aspirent à accroître une confiance qu’ils jugent insuffisante. On pense que celle-ci pourrait générer une plus grande réussite sociale et professionnelle.
Pourquoi cette quête désespérée ?
Rappelez-vous de ce processus décrit plus haut. Cette dépendance du nourrisson, plus tard de l’enfant : celle-ci est finalement plus confortable. Elle ne nécessite aucun effort, et elle donne l’impression d’incarner une forme de plénitude. Très peu de place pour les doutes quand vous êtes assurés d’être nourris, habillés et logés…
En revanche quand nous devons subvenir à nos propres besoins quand on est tenu aux résultats, le sentiment de crainte, voir de peur prend le dessus et nous prive de notre confiance… non ?
Les enfants ont besoin d’attention car celle-ci permet de répondre à leur attente, sans cela ils adopteront une attitude consistant à attirer l’attention parfois de façon artificielle.
Lorsqu’on devient adulte, on change de « technique », on ne pleure plus, on chahute moins, pour accroître notre confiance on s’efforce d’obtenir des résultats, une bonne image.
Mais ceci aussi est quelque part une démarche superficielle, puisque ce sont les autres qui conditionnent nos agissements.
On connaît la place qu’on peut accorder aux « qu’en dira t-on ? » n’est-ce pas ?
Véritable confiance en soi
Pour l’atteindre, ce qui requiert des efforts permanents, il faudrait relativiser les choses, leur redonner leur place en quelque sorte :
- Sans rejeter les autres, ne pas orienter ses choix en fonction d’eux.
- Prendre le temps de se connaître pour reconnaître ses propres potentialités.
- Ne jamais occulter, plombé par notre quotidien, la place de D… comme nous l’avons expliqué plus haut.
Qu’est-ce qui peut nous aider à stabiliser notre confiance ?
Réfléchissons…
En… donnant, lorsqu’on donne on est créatif, constructif. On se confère un statut d’indépendance, de confiance.
Quand on reçoit systématiquement, à l’inverse, on est… dépendant. On peut donner un mot d’encouragement, un sourire, une écoute… peu importe.
Imaginons que tout le monde comprenne cela en même temps… ce serait le paradis sur terre non ?
Comment émettre notre confiance ?
Se dire comme le Talmud le précise « le monde n’a été crée que pour moi ». Se rappeler que D… a voulu de nous ici bas, que chacun d’entre nous est unique. Oui chacun avec ses propres compétences qui ne demandent qu’à être dévoilées peut relever les défis de sa vie.
Refuser l’immobilisme physique, mental et spirituel. Chercher et se rechercher, partir en quête des trésors qui sont en nous.
C’est une bonne nouvelle, des trésors cachés sont en vous…
Vous voyez bien, en y travaillant, on se sent déjà mieux, plus sereins, plus rassurés peut être déjà plus… confiants.
De la confiance,Du courage et de bonnes nouvelles bh
G.Zenou
5Jacqueline Elmalek, Evelyne Zanna et 3 autres personnes
 
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