Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Parachat Vayehi que nous lirons demain est la dernière du livre de Berechit.
Il y a généralement une séparation physique entre les extraits bibliques que nous lisons semaine après semaine.
Ce n’est pas le cas de notre paracha: la dernière lettre de la paracha de la semaine dernière est accolée à celle de Vayehi.
Cela s’appelle en hébreu « paracha stouma », littéralement une paracha « close ».
Pourquoi ?
Parce que dès la disparition de Yaacov, toutes les perspectives des enfants d’Israël se ferment et l’exil s’annonce particulièrement éprouvant.
Ils sont comme devant des portes closes.
Tant que nous avions présents avec nous,nos patriarches dont Yaacov, nous avions des guides qui pouvaient interpréter les événements et nous indiquer la conduite à tenir.
Ils pouvaient maintenir nos yeux ouverts dans le sens où nous pouvions conserver l’espoir de jours meilleurs. L’exil nous plonge dans l’incertitude,
dans la peur.On pourrait oublier qu’après l’obscurité de la nuit survient toujours la clarté du jour.
Le roi Salomon portait une bague avec la mention:« Cela aussi passera ». Cela lui permettait durant les périodes de crise de conserver l’espoir.
Le message de cette paracha est précieux pour chacun d’entre nous: ne jamais,mais jamais ...désespérer !
Comment ne pas penser à notre Rav - Rabbi Avraham Mimoun Zatsal - qui nous a quitté physiquement, laissant un grand vide à tous ceux qui souffrent dans notre communauté ?
Vous le savez, il n’avait de cesse d’encourager, de relever,de consoler,de rappeler que..."tout passe",et qu’il faut cultiver l’espoir de jours meilleurs.
Rabbi tu nous manques tant !
Intercède en faveur des tiens,en faveur de nous,en faveur de toute la Maison d’Israël.
Courage, Chabbat Chalom, et de bonnes nouvelles Bh.
GZ
À LA MÉMOIRE DE NOTRE MAÎTRE RABBI AVRAHAM MIMOUN ZATSAL
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