Chers Amis, Chers Enfants Boker Tov,
L’autre jour j’ai échangé avec un ami qui traverse depuis un certain temps une période difficile dans sa vie.
Je lui ai demandé s’il en avait parlé avec…D.ieu.Je vous laisse deviner le regard dont il m’a gratifié.
Timidement et avec circonspection, il concéda :
« Non, pas vraiment… je veux dire pas de façon directe… »
Si je comprends que l'on puisse être surpris de la forme de mes propos, je ne peux admettre l’idée qu’une telle démarche soit perçue comme suspecte.
Qui n’a pas des problèmes dans sa vie ? Pourquoi donc se priver de solliciter celui qui nous a installé ici bas ? A-t-on peur de le… déranger ?
A moins que l’on oublie l’essentiel ?
Le début de la délivrance d’Egypte s’est opéré quand les enfants d’Israël se sont adressés à Dieu et avec insistance.
On évoque d’ailleurs là bas : des prières, puis des cris et enfin des hurlements.
Plus la prière fut soutenue plus le processus de délivrance fut compris et perçu… en quelque sorte.
Un autre enseignement de l’époque peut nous être utile, c’est la prière collective, de tout un peuple qui souffre qui engendra l’issue que l’on connaît.
Ce n’est pas honteux à un moment donné de reconnaître sa faute ou tout simplement d’exprimer notre besoin de Dieu,non ?
Le fait de s’adresser à lui ne doit pas venir de notre déprime ou impuissance mais plutôt de notre pleine conscience de sa proximité. De sa capacité à nous aider… Il nous attend, il peut nous libérer de nos contingences, de nos souffrances…
Nous vivons une époque où la communication est reine…
On peut se parler à tout moment et ce quelque soit les distances qui nous séparent.
Ordinateur,mobile et j’en passe, on atteint des records en matière d’accessibilité…
Mais on n’a pas encore suffisamment développé la communication avec D.ieu…
Quelques interférences viennent travailler la liaison directe avec Dieu : notre égo, l’illusion de pouvoir tout gérer tout seul…
Pourtant, pas besoin de bornes -wifi, ni de paraboles pour le solliciter…
De surcroît tout est gratuit aucun abonnement n’est nécessaire, la ligne n’est jamais occupée, et on ne risque pas – comme l’on dit pour une fois justement – de « tomber » sur la messagerie.
C’est un droit inestimable qui est accordé à chaque humain. Alors appelons-le …
Pour finir, une histoire que j’ai déjà racontée mais qui gagne à être connue et diffusée. Je vous la confie comme un bijou dans son écrin en vous demandant d’en faire bon usage et de la transmettre à ceux et celles qui en auraient besoin.
Un jour une personne ayant connu de grandes difficultés décide de faire le point sur sa vie. Pour ce faire, elle décide de traverser le désert, un lieu propice à la réflexion…
Elle marche, puis de temps à autre se retourne sur ses pas pour constater que derrière elle apparaissent des empreintes dans le sable fin.
Ce sont celles de D.ieu, pense-t-elle… cela la rassure et lui permet d’approfondir sa réflexion.
Puis une tempête de sable s’abat sur le désert, elle retourne sur ses pas… plus d’empreintes ! Où est-il ? S’interroge–t-elle.
L’instinct de survie lui dicte de continuer sa marche malgré tout.
Le lendemain matin quand le calme revient elle interpelle D.ieu :
-«D.ieu où étais-tu ? Quand tout allait bien tu étais là et au moment le plus critique tu disparais !? »
Le ciel s’ouvre et D.ieu répond:
-«Mon enfant, j’étais là, je ne t’ai jamais quitté. Mais tu ne pouvais percevoir mes empreintes car c’est moi qui te portais… »
On connaît tous des moments où l’on pense le contact rompu, n’oublions pas qu’Il est là, il faut juste l’appeler, lui parler…
Qu’Il exauce nos prières.
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
 
À LA MÉMOIRE DE NOTRE MAÎTRE RABBI AVRAHAM MIMOUN ZATSAL
OÙ NOUS TROUVER ?