La Paracha de la semaine Parachat Ki Tétsé, va nous donner un enseignement de qualité qui va nous permettre de nous préparer à la Téchouva et qui va nous permettre de mieux vivre notre judaïsme. Bonne écoute à tous.
Source: TORAH ACADEMY
Israël est un pays du Moyen-Orient qui borde la mer Méditerranée...
« Shanghai a sauvé nos vies », lance Judy Kolb en se remémorant son enfance de jeune réfugiée juive européenne dans la métropole chinoise, 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Comme elle, près de 20 000 Juifs ont débarqué dans les années 1930-1940 dans le port de la cosmopolite cité de l’Est de la Chine. Leur ultime refuge face aux persécutions grandissantes dans une Europe gagnée par l’antisémitisme.
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Aujourd’hui, Albert nous a quitté à l’âge de 94 ans. Sur Les réseaux sociaux, dans la Presse,la nouvelle est tombée : Albert s’en est allé.
Ce petit homme, jovial, drôle, aux yeux malicieux de jeune enfant taquin ; ce talentueux musicien, ce gentilhomme, ce « mentsch », les enfants du Gan Ami avaient eu l’occasion de le rencontrer, de dialoguer et d’entendre sa terrible histoire. Albert qui fréquentait la communauté d’Allauch avait été invité par M. Franck Djian professeur d’Histoire et de Sciences économiques et sociales, son ami, à venir témoigner plusieurs années de suite auprès de lycéens et de collégiens du Gan Ami. Albert avait cette gentillesse de ne jamais refuser notre invitation et pourtant, il nous l’avait avoué « Quand je témoigne, je revis tellement les évènements, qu’il me faut des semaines pour m’en remettre et retrouver un sommeil apaisé ! ». Pourtant, quand les élèves le rencontraient ils étaient épatés par la vitalité de ce nonagénaire qui marchait sans cane, lisait sans lunettes, qui, clamait son amour pour la clarinette, la guitare, le peuple juif ou Israël. Bref, Albert aimait la musique, adorait rire et sourire et malgré la dureté et l’âpreté de son existence, Albert adorait la vie. Les enfants l’avaient bien compris !
Les élèves lui posaient toujours cette question naïve mais à-propos : -« Comment avez-vous fait pour tenir le coup ? ». « Je ne sais pas, j’ai eu de la chance mais avais-je seulement le choix ? ». Albert adorait plus que tout parler aux enfants, plus encore qu’aux adultes, aux journalistes et aux historiens de passage. « J’ai l’impression, disait-il , qu’ils me comprennent ces minots, qu’ils ne me jugent pas, qu’ils ont la plus haute forme d’empathie à mon égard. Et puis, quand j’étais là-bas, j’avais un peu plus que leur âge mais à peine plus. Du coup, quand je leur parle, c’est un peu comme si je parlais à un miroir ». Il leur disait de ne jamais oublier la souffrance que des millions de juifs avaient endurée durant la Shoah. »Comme on se rappelle de l’esclavage en Egypte au moment de Pessah, on devrait se rappeler de la souffrance de la Shoah »
Aujourd’hui, M.Djian et moi, sommes passés dans les couloirs pour informer les élèves de terminale de cette tragique nouvelle. Ils avaient entendu le sage homme lorsqu’ils étaient plus jeunes, en classe de 3ème ou de Seconde et tous se rappelaient de son intervention dans l’école ; Certains gardent encore le précieux enregistrement sonore de son intervention au Gan Ami. D’autres se souvenaient de son sourire, sa bonhomie. D’autres encore, l’avaient aperçu encore lors de la cérémonie de Yom-hashoah à la synagogue de la rue Breteuil en Avril dernier. Albert était un grand, ne laissait personne indifférent et son souvenir restera gravé dans nos mémoires.
Pour ceux qui ne le connaissaient pas, voici un bref rappel de sa vie :
Albert Veissid a été père deux fois et grand-père trois fois, né en 1924 à Constantinople (Istanbul), est arrivé a Lyon a l'âge de 8 mois. Il habitait « a la Guillotiere, 11 rue Turenne, un immeuble aujourd'hui classé monument historique. « Après, j'ai travaillé dans un magasin de confection rue Moncey. J'ai quitté le Rhône trois ans après mon retour des camps. »
Arrêté a Lyon en juillet 1943 « avec 60 autres juifs », Albert Veissid est interné à la prison Saint-Jean, puis au Fort de Chapoly, et transféré en septembre au Camp Malaval à Marseille puis dans une carrière de Miramas où il reste pendant 5 mois comme « travailleur étranger ».
Finalement en février 1944 il est envoyé à Drancy avant de rejoindre l’enfer d’Auschwitz-Birkenau le 30 mai 44. « J'ai travaillé à la consolidation d'un bunker, puis j'ai été clarinettiste dans l'orchestre du camp. J'avais appris la clarinette avec le 1er clarinettiste de l'Opéra de Lyon. ».
Albert, qui s’est fait passé pour maçon, est affecté à des travaux avec des prisonniers polonais.
« C'est vrai que je leur ai rendu des services à ces ouvriers: en haut, c'était le ravitaillement et souvent ils volaient des seaux de marmelade que je cachais en bas.. J'ai sympathisé avec eux, mais très peu. Par contre, grâce à eux, j'avais beaucoup de soupe pour moi et mon camarade, parce qu'ils avaient beaucoup à manger. C'était une soupe bien épaisse, j'en mangeais le maximum et le restant je le donnais aux déportés qui passaient », poursuit-il.
« Là-bas, je mangeais à ma faim mais ce n'était plus le cas quand on a été évacué le 18 janvier 45. On est allé à Buchenwald puis à Berga. C'est la que j'ai connu la souffrance de la déportation».
Il entame une longue marche à travers l'Allemagne « J'ai failli mourir a Buchenwald, je n'avais plus que la peau sur les os. J'ai finalement été libéré en Tchécoslovaquie, par les Américains».
Il rejoint enfin la France par train, où sa famille peine à le reconnaître. « J'étais un squelette. Une semaine de plus, je ne revenais pas », confie-t-il. Après trois années de sanatorium, Albert travaille comme musicien puis se marie et devient marchand dans les années 1950. Il gardera toute sa vie cette passion pour la musique et a vécu à Marseille puis à Allauch.
En 2009, une étonnante surprise s’est présentée à Albert : Des journalistes du monde entier, caméra au poing l’attendent près de chez lui : on vient de retrouver dans un mur d’Auschwitz, une bouteille dans laquelle figure un papier avec 7 noms : le nom de 6 ouvriers polonais et d’un prisonnier français : Albert Veissid de Lyon, n°A12063. C’est bien lui ! Mais il ne se souvient plus avoir écrit un tel papier. « Peut-être que par remerciement, ils ont mis mon nom dans la bouteille » disait-il modestement.
Des ouvriers travaillant dans un bâtiment qui avait appartenu à l'ex-camp nazi Auschwitz-Birkenau ont effectivement découvert une bouteille, renfermant un message, écrit il y a 75 ans par sept prisonniers de ce camp de la mort. Les ouvriers l'ont retrouvé au moment ou ils abattaient une cloison a l'École supérieure d'Auschwitz qui, pendant la guerre, avait servi d'entrepôt aux gardes allemands du camp. Écrit à la main, le message est daté du 20 septembre 1944. Il explique que ses signataires, un Français et sept Polonais, tous âgés de 18 a 20 ans, étaient employés a la construction d'un abri anti-aérien.
Voilà Albert ! Après la disparition d’Ida Grinspan, de Noah Klieger, de Maxi Librati et d’Henriette Cohen, elle aussi marseillaise, et après tant d’autres, c’est encore un témoin de marque qui nous quitte, un homme simple, modeste et digne, un tsaddik. Que dans la tombe où tu reposes, descende avec nos larmes la bénédiction du Dieu d’Israël.
Enfin, Je me permettrais ce soir, alors que la communauté de La Rose se réunit ce soir pour lui rendre hommage, de rappeler un petit souvenir personnel : Lors d’un chabbat de Bar mitsva à Allauch, ma fille de 5 ans lui avait chanté cette jolie chanson du répertoire séfardi « A la una , yo naci ». « C’est la chanson que me chantait ma maman lorsque j’étais petit ». Son visage s’était alors éclairé d’un sourire radieux d’enfant. On aurait dit un ange. Je garderai le souvenir de ce visage, de ton sourire.
Olivier CINGOLANI
Enseignant Histoire-Géographie, Histoire Juive et Philosophie
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Nous avons choisi de rédiger certains récits,comme celui qui va suivre,à la première personne pour mieux les vivre ...
Suivez moi et partagez autour de vous ...Ne laissons jamais,mais jamais, personne seul,livrée à son sort ...
J’ai 31 ans, marié avec 4 merveilleux enfants, D.ieu merci.
Lorsque j’avais 16 ans, j’étais réservé et sans amis. C’était la suite logique de mon enfance marquée par une grande solitude.
Je pense que seuls ceux qui ont ressenti cette solitude accompagnée d’un manque d’assurance personnelle peuvent me comprendre.
C’est comme si j’assistais à un mariage en étant sourd, muet, paralysé, et… invisible : je voyais autour de moi les jeunes gens de mon âge danser, se réjouir sans faire partie de la fête.
J’étais transparent…ce qui m’attristait profondément jusqu’à un séjour scolaire.
En fin de 3e, un séjour à la montagne venait conclure mes études au collège. Nous arrivâmes jeudi en début de soirée dans le complexe hôtelier qui devait nous accueillir durant 5 jours.
Nous nous installâmes et pour ma part la perspective de partager ma chambre avec des camarades de classe qui ne me prendraient même pas en considération me plongea dans le plus grand désarroi. Mais ce séjour était obligatoire.
L’équipe de direction et d’enseignants, nous réunit très vite dans la salle à manger pour nous communiquer une information :
-« Les enfants, ce soir vous mangerez froid, notre cuisinier a un empêchement… »
S’ensuivirent des activités et autres animations puis une bonne nuit de sommeil après un déplacement de plusieurs heures particulièrement épuisant. Vendredi midi, nouveau repas froid…
Nos accompagnateurs sont inquiets, ce soir c’est Shabbath et le cuisinier ne répond pas au téléphone, et quand il le fait vers 13h00 c’est pour annoncer que « c’est définitif, il ne viendra pas ».
Notre directeur, les enseignants se concertent et décident de nous rapatrier chez nous.
L’annonce provoque beaucoup d’émoi et de contrariétés… Certains vont jusqu’à dire que leurs parents sont absents, cette agitation indispose nos responsables…
Je lève timidement le doigt, puis d’une voix aussi timide que fébrile je lance:
-« Je pense que je peux cuisiner »
Notre directeur, étonné, répond :
-« Tu penses !? »
Je baisse le regard avant de préciser d’une voix un peu plus assurée :
-« Je suis sûr que je peux cuisiner, j’aurais besoin de 5 volontaires pour m’aider »
Je ne peux pas décrire les regards de mes camarades, ni ceux de mes enseignants, ils semblaient tous découvrir ma voix, mais ils semblaient aussi adhérer à ma proposition apte à sauver leur voyage.
A partir de là et à seulement quelques heures du Shabbath je prends le commandement.
Avec les 5 volontaires, nous investissons les cuisines pour en contrôler les réserves.
Je répartis les tâches : deux vont être chargés des légumes. J’opère à une démonstration pour qu’ils répètent mes gestes.
Deux autres sont nommés « responsables des féculents », je mets sur le feu plusieurs casseroles.
Nous avons des pommes de terre, du riz, du blé… un grand choix.
Mon équipe me scrute avec une forme d’admiration. Le dernier est invité à me suivre, nous nous préoccupons simultanément du poisson d’une part et de la viande d’autre part…
Le rythme de travail que j’imprime est élevé. Les questions et les réponses sont concises dans les deux sens… En 3 heures nos deux repas, celui du vendredi et celui du Shabbath midi sont prêts.
Petite pause qui n’en est pas une puisqu’il s’agit de dresser les tables… Là aussi, je montre à mes coéquipiers comment faire… Le résultat est jugé comme étant impressionnant, de leur propre aveu.
Puis, je décide après avoir consulté ma montre de préparer un dessert : un gâteau au chocolat noir.
Deux heures avant shabbath quasiment tout est prêt et nous avons droit à une courte visite de notre directeur. L’équipe enseignante est définitivement rassurée.
Je décide pour le 3e repas de shabbath de programmer un buffet de fromages que nous découperons de diverses façons, en y associant des légumes frais, le tout dans une décoration colorée harmonieuse.
Je complimente mon équipe, nous nous organisons pour le service, avant de vite aller nous préparer pour accueillir shabbath.
Lorsque nous nous retrouvons dans la salle à manger plus tard, et qu’enseignants et élèves découvrent notre décoration, dégustent nos plats, je recueille en quelques heures plus de compliments que durant toute ma vie.
Moi qu’on ignorait superbement, je deviens le centre d’intérêt de toute mon école.
Lorsque le lendemain, nous entamons le dernier repas shabbatique, ce sont des applaudissements qui me saluent.
Notre directeur demande le silence puis m’invite près de lui :
-« Je voudrais, au nom de tous, t’exprimer toute notre gratitude… mais pas seulement. Peux-tu nous dire ton secret, où as-tu appris à faire tout cela ? »
Je suis confus, tous les regards braqués sur moi laissent entendre clairement que tout le monde espère une réponse…
Je prends la parole :
-« Vous avez dû le noter, j’ai toujours été un peu à l’écart. Il y a de cela 3 ans maman est tombée malade, mon père devait la veiller. Et moi, j’avais en charge mes trois jeunes frères. Au début, nous ne mangions que du pain et du fromage, mais un jour ma tante est venue nous cuisiner, et peu à peu elle m’apprit quelques rudiments de la cuisine. Le reste je l’ai appris tout seul et quand ma mère rentrait après ses soins toujours éprouvants, elle m’encourageait. Ma mère est morte… Je me suis promis de toujours veiller à ce que ma famille puisse manger correctement ».
Je levai les yeux pour voir des larmes dans ceux de mes enseignants, des élèves…
Il me semblait bien qu’ils culpabilisaient tous de ne s’être jamais intéressé à moi.
C’est une leçon pour moi aujourd’hui encore, ne jamais laisser personne à l’écart… s’intéresser aux autres. On peut soutenir les gens dans leurs peines, dans leur vie…
Courage,Chabbat Chalom et de bonnes nouvelles.
GZ
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