Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Cette semaine notre histoire providentielle et authentique traite d'une ....Pâtisserie ...Oui !
Le ‘Hazon Ich disait que les hommes d’affaires prospères « sifflent d’assurance personnelle »… Les affaires étant probantes, ces riches ou nouveaux riches, disait-il, gagnaient en assurance et en certitude. Plus facilement que d’autres ils peuvent claironner : « Que tout vient d’en haut » quand les caisses sont pleines.
Mais que se passe-t-il quand les affaires déclinent ? Toute l’assurance disparait, la foi elle-même est ébranlée…
C’est ce qui est arrivé à Elie ARDITI, patron de la « Pâtisserie Rose » d’un quartier huppé de Jérusalem. Une décennie plus tôt c’est la grand-mère de son épouse qui lui suggéra de se lancer dans la pâtisserie. Il en fut fortement troublé car il n’avait aucune formation en la matière. Au vu de l’insistance de sa belle-famille il entreprit de consulter son maître, le Rav KLEIN.
Le Rav réfléchit avant de lui dire : « Le plus important c’est de garder à l’esprit que c’est D.ieu Lui-même qui subvient à nos besoins… Le médecin n’est pas habilité à guérir, l’entrepreneur à construire, l’instituteur à enseigner… sans l’aide du Tout-Puissant. Mazal Tov ! »
Et c’est ainsi que notre Elie se lança dans la pâtisserie... En peu de temps il fit l’apprentissage de ce métier, et réussit à se faire un nom : la « Pâtisserie Rose » du nom de la grand-mère fut connue et reconnue dans tout Jérusalem.
Mais voilà qu’un jour, Elie se précipite chez le Rav, il semble fortement préoccupé : « Rav, la chaine de pâtisserie NEEMAN est sur le point d’ouvrir une pâtisserie en face de la mienne. Les prix seront certainement plus bas que les miens que faire ? »
Le Rav réfléchit avant de lancer :
- « Et bien, tu vas augmenter tes prix de 10 shekels pour chaque pâtisserie… ».
Elie est interloqué mais il connait bien son Rav et sait qu’il n’a le droit à aucune objection. Il va s’exécuter.
Quelques jours plus tard, haletant, il revient voir le Rav :
- « Rav, la chaine AROMA ouvre un commerce près du mien, une pâtisserie, mes affaires sont condamnées ! que faire ? »
Le Rav se détache de sa page talmudique avant de dire :
- « Nous allons augmenter encore nos tarifs de 10 shekels… »
Elie s’en désespère, mais de nouveau il suit les recommandations de son maître. Trois ou quatre semaines plus tard Elie revient, et avant-même qu’il puisse s’exprimer, le Rav, sourire aux lèvres, déclare :
- « Une nouvelle pâtisserie concurrente ? »
Elie rétorque :
- « Non Rav, mais je vais vous annoncer que les affaires ont repris et que mon chiffre d’affaire est en hausse. Mais Rav, pourquoi m’avoir conseillé d’augmenter mes tarifs ? Et comment expliquer que cela ait pu marcher ? »
Le Rav le regarde avec tendresse et explique : « Vois-tu Elie, si je t’avais conseillé de t’inscrire dans une logique concurrentielle, tu ne te serais pas remis entre les mains de D.ieu. En augmentant tes prix, tu as aussi augmenté tes prières, et elles ont été écoutées. N’oublie pas c’est D.ieu qui subvient à nos besoins, en toute conscience ».
Hasard ou Providence ?
Je vous le demande…
Que nos prières accompagnent nos élèves de 1ères qui partent Dimanche pour la Pologne avant de rejoindre Israel:
« De l’Ombre à la Lumière ».
Courage et Chabbat Chalom
GZ