Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,

Une nouvelle histoire authentique où l'on peut clairement percevoir "la main de D.ieu"...Suivez nous et partagez autour de vous ...

Je suis née dans une famille aisée, mon père était employé dans plusieurs entreprises familiales.

Ma petite enfance était une collection de bons souvenirs : vacances, abondance, maison luxueuse, belles voitures, cadeaux, vêtements, tout ce dont une fille de mon âge pouvait rêver.

A l’âge de 13 ans tout a basculé, mon père a quitté ce monde brutalement.

La veille il était hilare et joyeux, le lendemain il se retrouvait au sol sans vie.

Les images de ces moments si pénibles défilent encore dans ma mémoire : l’inhumation, le deuil, le vide…Seuls les orphelins peuvent me comprendre.
Mais mes souffrances ne faisaient que commencer.

Quelques semaines après le drame, je compris que ma maman était sous tension. Elle parlait, pleurait, criait beaucoup au téléphone.

J’ai été assez grande pour comprendre que mes oncles qui étaient les associés de mon père, cherchaient à nous déposséder des biens acquis par mon père comme s’il n’avait jamais existé.

Cela semble aussi invraisemblable que dramatique, n’est-ce pas ?

Ils sont pourtant allés encore plus loin, ils ont trouvé avec leurs avocats des moyens juridiques pour que maman n’aie droit à aucune pension ou rente, il lui était interdit de s’approcher des entreprises. Ils l’ont « effacée »…

Ma mère s’était résolue à porter l’affaire devant la justice, mais en même temps nous commencions à connaitre de véritables problèmes, ce furent mes années les plus dures.

La justice a son propre rythme, et il est lent …
Ma mère doit vendre notre maison, elle devient telle une bête blessée, elle qui fut toujours calme et joviale.
S’ensuivirent dix années des plus éprouvantes où nous devions nous battre dans un monde qui nous était étranger …
Ma maman fut marquée physiquement et mentalement par cette décennie de misère, de la peur du lendemain, et nous aussi …

Au bout d’un certain temps, les avocats trouvèrent un compromis.

Celui-ci ne nous réservait qu’une partie des biens de mon père, mais elle s’élevait à plusieurs millions.

Nous aurions dû en être heureux mais comment ne pas nous sentir lésés et frustrés quand le montant qui nous revenait représentait seulement 4 % des biens de mon père !?

L’accord étant acté, nous pouvions commencer nos vies mes frères et mes sœurs.
J’ai appris la comptabilité ce qui me permit régulièrement d’évaluer tout ce qui avait été dérobé à mon père.

Mes oncles étaient milliardaires, et bien que je vivais confortablement, je me sentais en permanence frustrée.

Il y a de cela quelques années une crise financière secoua les marchés boursiers occidentaux.
Je ne m’en console pas, je ne m’en réjouis aucunement, mais mes oncles ont tout perdu.
Aux dernières nouvelles, leurs enfants sont submergés de dettes et des problèmes qui peuvent les accompagner …
Je vous parle de « nouvelles » car j’ai décidé de pardonner et d’appeler l’aîné de mes cousins pour lui proposer mon aide….

J’ai compris que nous avions sombrés certes, mais pas de façon définitive. Nous avons connu une chute suivie d’une ascension.

Souvenons-nous, le plus souvent nous ne percevons la main de D.ieu qu’a postériori.
Le tout est de tenir bon pour connaître de meilleurs jours.

Hasard ou Providence ?
Je vous le demande …

Courage, Shabbath Chalom, et de bonnes nouvelles bh
GZ

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