Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Un ‘Hassid parmi tant d’autres s’adresse un jour au Rabbi de KOTSK pour se plaindre à lui : « Je suis pauvre et endetté, sans 1000 roubles je serai condamné avec ma famille à vivre dans les rues ».
Le Rabbi le fixe de son regard bienveillant, avant de lui remettre une lettre à l’attention d’un riche coreligionnaire résidant Varsovie.
Et, le saviez-vous, quand le Rabbi demande quelque chose -à l’époque en tout cas- on s’exécute.
Aussi le ‘Hassid considère que les 1000 roubles sont déjà dans sa poche ! Il emprunte le long chemin qui le sépare de son futur bienfaiteur. Lorsqu’il est enfin devant lui, il lui remet le courrier, impatient de récupérer la somme d’argent promise par le Rabbi afin de s’acquitter de ses dettes.
Mais le riche ne lui donne que 10 roubles. Il proteste, mais rien n’y fait.
Il rebrousse chemin en pleurs étant conscient du fait que cette modique somme ne le sauvera pas… Mais une heure plus tard, il est rattrapé par l’une de ces belles et luxueuses calèches.
Le riche l’invite à s’asseoir près de lui, et lui dit :
- « Je vais te remettre à présent la somme promise par le Rabbin. Je ne l’ai pas fait car quand tu t’es présenté devant moi, j’ai vu que tu débordais d’assurance. La lettre que tu tenais dans tes mains t’avait fait oublié qu’en dehors du Rabbi et de cette missive, il y a D.ieu. Je ne pouvais pas remettre l’argent à quelqu’un qui avait arrêté de prier… »
Cela signifie qu’en toute circonstance on doit continuer à prier, sans jamais désespérer, ni renoncer.
Courage et de bonnes nouvelles bh
GZ
