Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Il est difficile de définir le temps car nous percevons les choses grâce à nos sens.
On peut percevoir une couleur car on peut la voir. On peut capter une voix du fait qu’on l’entend… Mais quel sens exploite-t-on pour appréhender le temps ?
Rabbi AVRAHAMI IBN EZRA donne une définition : « Le passé n’est plus, le futur n’est pas encore, et le présent est aussi rapide que le clignement des cils » (traduction libre). Mon passé est constitué de souvenirs virtuels, le futur n’est que spéculations, et le présent nous échappe entre les doigts puisqu’en quelques instants il se classe dans le domaine du passé, non ?
Avec, et malgré tout cela, le temps est une notion fondamentale du judaïsme. Les unités de temps en hébreu renvoient vers l’idée d’une progression :
Année = Chanah = changement
Mois = ‘hodech = renouvellement
Heure = Cha’ah = se diriger
Instant = Rega’ = calme, serein
(Comme s’il nous fallait devant l’unité la plus petite conserver notre calme pour en profiter).
Le Talmud dit : « On peut acheter son monde futur en un instant ».
Il nous appartient de ne pas perdre notre temps, nous avons tant de choses importantes à faire ici bas.
Or certaines choses ne peuvent être mises en œuvre qu’à des moments précis de la vie, non ?
Courage et de bonnes nouvelles Bh.
GZ
À LA MÉMOIRE DE NOTRE MAÎTRE RABBI AVRAHAM MIMOUN ZATSAL
