Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov ,

Yohanane BEN ZAKAY est celui qui a réussi à l’époque de la destruction du second temple, à sauver la ville de Yavné ainsi que tous les sages qui y résidaient.
Ainsi, est-il considéré comme celui qui a sauvegardé la flamme du judaïsme de l’extinction totale.
Yohanane BEN ZAKAY est aussi le nom d’un Rav d’une grande Yechiva située au centre d’Israël.
Le Rav BEN ZAKAY, héritier d’un nom si célèbre est père de 8 enfants et le maître de plusieurs centaines d’élèves qu’il a pu former au cours de sa riche carrière.
Le Rav BEN ZAKAY s’était marié à l’âge de 21 ans avec Hanna qui ne manquait jamais d’occasion pour le soutenir. Leur première fête de pessah demanda beaucoup d’efforts à Hannah car son époux accumulait une grande collection de livres qu’elle entreprit de ranger et classer.
Elle découvrit un petit livre qui portait un autocollant affichant : Mendel BELCHAIM – Bne Brak.
Elle le disposa délicatement sur la petite table de travail de son époux en se disant qu’il faudrait restituer ce livre à son propriétaire.
Le soir venu, elle interrogea son mari sur l’identité de ce MENDEL mais celui-ci ne sut s’en rappeler…
Tous deux se promirent de le lui expédier par voie postale dès le lendemain.

Mais, voyez-vous, D.ieu a ses propres considérations, ce livre traîna 20 ans durant, dans la bibliothèque.
D’un pessah à l’autre, Hanna insiste auprès de son mari pour que celui-ci le restitue, puis comme frappés d’amnésie, tous deux oublient leur résolution jusqu’à la… 20e année.
Allez savoir pourquoi, cette année là, le Rav BEN ZAKAY, fait des recherches et trouve une adresse, se rend à la poste pour expédier le petit livre.

Précisons qu’à l’époque sévissait le terrorisme de l’anthrax, cette poudre blanche capable de tuer à son seul contact.

Rendons nous à présent à Bné Brak.

Giora BELCHAIM, l’aîné promit à sa mère d’aller chercher le colis dont elle venait d’accuser réception de son avis de mise à disposition et découvre que le colis est au nom de son père décédé 10 ans plus tôt, il pense immédiatement à l’anthrax… Ce sentiment est amplifié quand il prend connaissance du nom de l’expéditeur : Yohanane BEN ZAKAY.
Giora en parle avec le fonctionnaire de la poste qui en convient : « il faut faire vérifier par la police le contenu de ce colis, avant éventuellement de vous le livrer chez vous. »

Parlons de la famille BELCHAÏM qui compte 3 frères et une sœur… Cette dernière est en passe d’officialiser ses fiançailles, la belle famille et l’heureux élu sont conviés le soir même à un repas à l’issue duquel la date de mariage sera fixée.
Mais les frères, leur maman et leur petite sœur sont aux prises avec leur conscience.
La petite sœur souffre d’une maladie rare, si le futur époux souffre du même mal, ils n’auront pas d’enfants. Sachant que comme son nom l’indique il s’agit d’un mal très rate, faut-il le divulguer à la belle-famille et au futur époux ou se taire ?
Un débat houleux s’engage dans le petit salon de leur vieil appartement : il y a les « pour » et les « contre… »
La maman elle évoque la mémoire de son mari pour affirmer avec force qu’il faut opter pour la vérité : « C’est ce que prônait votre père, la vérité uniquement la vérité. »

C’est à ce moment précis qu’on frappe à la porte, c’est le facteur .
Dans le colis un livre au nom justement de Mendel père de cette grande famille, le livre lui, porte un titre qui ressemble bien à un message posthume : « Eloigne toi du mensonge ».
Les membres de la famille comprennent ce message…

Heureusement… car même s’il y avait qu’une faible chance que le futur époux soit frappé de la même maladie rare, c’était le cas.
Les deux familles se séparent, la petite sœur rencontra son « mazal » quelques semaines plus tard, mais cette fois sans aucun risque médical.
Hasard ou providence ?
Je vous le demande…
Courage et Chabbat Chalom,
GZ

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