Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
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Ma mère est une femme exceptionnelle car je ne l’ai jamais entendu prononcer une mauvaise parole ni à propos des siens, ni à propos des autres. Mes parents ont marié leurs enfants et sont entourés de l’affection de leurs petits-enfants.
Il y a de cela 15 ans, ma mère prend connaissance d’une annonce dans un hebdomadaire religieux qui demande à ce que l’on prie pour une malade. C’est à cette occasion qu’elle inaugure un vieux carnet de notes, elle consigne le nom de la malade pour l’intégrer à ses prières.
A partir de là, semaine après semaine elle remplit son carnet et démultiplie ses prières. Mon père en rit souvent avec nous : « Je ne peux plus parler avec votre mère tant elle est occupée avec son carnet d’hôpital ».
Malgré cela, bien souvent mon père lui communiqua des noms de malades,en signe de solidarité implicite …

Des années plus tard, lors d’un repas chabbatique, mon père dit qu’il est probable qu’une partie des gens figurant sur la liste de maman, ne serait plus en vie. Ma mère pleura sincèrement.
Puis répliqua :
-« Même s’ils sont en haut, je ne pense pas que mes prières puissent leur nuire. Je veux poursuivre mes prières pour leur santé là-haut »

Nous avons bien ri de cette remarque naïve mais ô combien sincère.

Quelques semaines plus tard ma mère fut victime d’un AVC et la nouvelle se répandit très vite. Mon père en était fort affecté, et nous avons prié très fort comme notre mère nous l’a appris.

Ma sœur a récupéré le carnet de ma mère, il fallait qu’on perpétue ses prières quotidiennes.
Nous avons vite réalisé que cette tâche consistant à lire les noms des malades et de prier pour eux était lourde.
Nous nous sommes partagés sa liste, chacun ajoutant le nom de ma mère. Je ne pouvais m’empêcher de me poser une question lancinante : devais-je l’inclure dans la liste des vivants ou celle de ceux ayant rejoint le monde de vérité ?

Mon frère ainé nous informa que dans une heure, un rassemblement se tiendrait dans notre synagogue pour prier collectivement pour notre maman.
J’observai ma mère connectée à un tas d’appareils, puis une sonnerie retentit, les infirmiers accoururent.
Nous comprîmes que notre maman n’était plus… Nous pleurâmes.

Ma sœur dit alors qu’il faut appeler la synagogue pour arrêter les prières. J’eus une réaction pour le moins bizarre :
-« Pourquoi ? Après tout, elle priait pour les vivants… et pour les morts !? »

C’est à ce moment que mon frère nous appela, pour nous encourager, il voulut nousfaire entendre les prières de l’assemblée spécialement réunie pour ma maman. Et l’on entendit très distinctement les prières : « D.ieu guérit la, D.ieu guérit la… »

Mes sœurs et moi pleurâmes… Puis nous vîmes arriver deux infirmières, le médecin. Une agitation que nous ne comprîmes pas immédiatement.
Quelques instants interminables pour apprendre que le cœur de ma mère s’était réactivé.

Quelques semaines plus tard ma mère sortira de l’hôpital, certes avec quelques séquelles, mais rétablie au point de rester autonome jusqu’à ce jour…

Hasard ou Providence ?
Je vous le demande…
Courage,Chabbat Chalom et de bonnes nouvelles bh
GZ

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