Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,

Suivez moi pour une nouvelle histoire providentielle fort émouvante et fort instructive ...

Certains enfants éprouvent quelques difficultés dans leurs apprentissages scolaires, leurs résultats sont moyens et leur environnement familial et scolaire peut -sans volonté délibérée de nuire- devenir oppressant pour eux, faute de performances plus élevées.
ZELIG NORDMAN qui habite le quartier de « MEOROT DAVID » à Jérusalem, était l’un de ces enfants.
Il voulait réussir s’appliquant à son travail, jour après jour, mais ses résultats étaient « fragiles » tout comme sa mémoire d’ailleurs… Une mémoire fuyante d’où une lecture hésitante alors que sa Bar Mitsvah approchait à grands pas.
« Une bonne âme » disait sa grand-mère en le voyant peiner à la lecture de la Parachah…
« Un ange parmi les anges, et qui dit que tous les anges ont des bonnes notes ! », avait-elle l’habitude d’ajouter dans un éclat de rire dont le seul objet n’était que de rassurer ZELIG.
Son père Betsalel NORDMAN était inquiet à six mois du grand jour. C’était le fidèle de la synagogue « CHA’ARE ‘HOMMA » où le Bar Mitsvah était tenu de lire intégralement la
« Parachah ».
Devrait-il s’adresser à l’autre communauté « DA’AT TVOUNOT » où on se limitait à en attribuer qu’un chapitre au Bar Mitsvah ?
Après consultation de la grand-mère, du Rav et de Zélig, il fut décidé que ce dernier lirait l’intégralité de la Parachah, le Rav Shapira consigna dans son carnet :
« Zélig, Parachat BECHALA’H, avec l’aide du Ciel ».
Dès la semaine suivante Zélig commença l’apprentissage de sa Parachah, s’investissant sans compter…
Les craintes de son père de le voir en difficulté se dissipèrent assez vite.
Zélig apprit la Parachah en la mémorisant parfaitement. Il lisait d’une voix aussi agréable qu’assurée, déclenchant l’émotion de sa famille et de son maître.
Le jour « J » arriva, un Chabbath matin glacial où la famille dans son ensemble se dirigea d’un pas résolu vers la synagogue.
Mais à son arrivée sur place, ce fut le choc.
Le Rav Shapira se tenait la tête en implorant le ciel de l’aider.
On ne sait pas comment mais le Rav sans prêter attention avait fixé deux BNE MITZVOT le même Chabbath, même Parachah…
Les deux familles se faisaient face, le Rav au milieu.
A qui va-t-on attribuer la lecture de la Parachah ? Zélig a tellement souffert avant de l’assimiler !?
La tension était palpable jusqu’au moment où Zélig avança d’un pas :
- « Je vous laisse l’honneur d’écouter votre fils, j’y tiens. J’irais dans la synagogue d’en face pour y lire un chapitre.
Je le fais de bon cœur, n’est-ce pas cela le judaïsme ?
Aimer l’autre, faire des concessions ? ».
S’ensuivit un silence de plomb puis quelques pleurs d’émotion de part et d’autre.
Le père serre Zelig dans ses bras, avec une certaine douleur, mais beaucoup de fierté.
Le Rav Shapira promet que désormais, et à partir de l’année suivante la Parachah de Bechala’h sera d’emblée réservée à Zelig.
Durant des années, Zelig lira « sa » Parachah dans « sa » synagogue, c’est la seule qu’il connaisse et à la perfection, à force de travail et de répétition.
5 ans plus tard, vendredi veille de Chabbat Bechala’h, Zelig qui est jeune homme désormais, se prépare à se rendre à la prière du soir quand son père fait un malaise…
Le malaise est grave au point où les secours sont dépêchés, Zelig accompagne son père à l’hôpital et n’a de cesse de prier.
L’état de Betsalel NORDMAN est grave et il est placé dans l’unité de réanimation.
Zelig le veille toute la nuit, tout le monde craint le pire.
Le matin, une infirmière propose à Zélig de prier à la synagogue de l’hôpital située à l’étage inférieur.
Mais il a peur de quitter son père au moment crucial.
En scrutant le visage de son père, il lui semble que celui-ci l’exhorte à s’y rendre, c’est « son Chabbat » après tout, « Bechalla’h ».
Zélig prend d’un pas lourd et inquiet le chemin de la synagogue, il y entre par une petite porte et y découvre une assistance relativement nombreuse.
Puis il y reconnaît une grande autorité rabbinique, le Rav Chmouël NA’HMAN ALMAGOR qui lui sourit…
Il comprend que ce Rav est lui aussi hospitalisé, la prière commence puis quand on arrive à la lecture de la torah, on cherche un lecteur.

Le Rav ALMAGOR interpelle notre Zelig :
« Voudrais-tu lire notre Paracha Bechala’h ? »
Très gêné, Zelig finit par accepter, et il fait une lecture à la fois mélodieuse, rigoureuse et éloquente…
Le Rav ALMAGOR le félicite et l’interroge sur sa présence à l’hôpital. Quand il apprend que le père de Zelig est entre la vie et la mort il demande qu’on le conduise jusqu’à lui.
Il observe Betsalel NORDMAN qui est toujours inconscient et dans un état critique puis se baisse et parle à son oreille : « Rabbi Betsalel, ton fils a une âme pure, sa voix en atteste, son regard humble… Il a encore besoin de toi alors… Reprend-toi ! »
Et vous savez quoi ?
Betsalel NORDMAN ouvre ses yeux et, peu à peu, retrouve l’usage de la parole. Et bientôt vante le mérite de son fils, de sa pureté…
Il raconta l’épisode de sa Bar Mitsvah, sa concession…
Le Rav ALMAGOR dit alors : « C’est par le mérite de ses prières, et de cette concession, que tu es avec nous et pour plusieurs années encore… ».
Betsalel NORDMAN, Zélig, le médecin et deux infirmières pleurent d’émotion et de joie…
Hasard ou providence ?
Je vous le demande
Courage,Chabbat Chalom et de bonnes nouvelles bh.
GZ

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