Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov ,

L'Histoire de cette semaine nous fera voyager dans l'espace et dans le temps,elle est simplement exceptionnelle et exemplaire ...
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Naftali semble être constitué de matériaux spéciaux qui en font un véritable héros des temps modernes.
Il a survécu à l’enfer des camps nazis sans jamais s’en plaindre.
Des témoins directs ont rapporté son esprit d’abnégation au milieu de la désolation.

Il se servait bien souvent de son morceau de pain quotidien qu’il offrait aux plus fébriles. Il se substituait régulièrement à ceux que les nazis voulaient punir en les battant jusqu’au sang.
Il répétait à loisir : « personne ne peut s’emparer de mon âme si D.ieu n’est pas d’accord ». Il mesurait 1,90 m et pesait 120 kg au début de la guerre. Mais quand l’armée britannique libéra son camp, il ne pesait plus que 45 kgs. Les anglais distribuèrent des vivres sur lesquels les survivants se jetèrent, nombreux parmi eux moururent car leurs estomacs ne purent digérer cette abondante nourriture après des années de privations.

Naftali sauva tout un groupe d’enfants en les empêchant de manger de façon inconsidérée. L’un d’entre eux, Hanania Glederman, lui en fut particulièrement reconnaissant, à deux bouchées près, il serait mort comme plusieurs de ses amis.
Naftali ne manque pas de lui rappeler que c‘est D.ieu qui les a sauvé.
Il laissa derrière lui toute sa famille décimée, les horreurs qu’il a vécues, et prit le chemin de la Terre Sainte.

Durant 5 ans, il alterna travaux en tout genre et étude dans un petit centre talmudique dans la vieille ville de Jérusalem.
Un soir, le Rav de sa communauté l’informa qu’il voulait lui présenter une jeune femme Sarah qui elle aussi est rescapée des camps de la mort.
Vous devinez la suite…

Tous deux décidèrent de ne jamais évoquer la Shoah.

Naftali a dès-lors une phrase fétiche : « Il faut désormais planter des nouveaux arbres au milieu des champs dévastés ».

Les jeunes mariés s’installèrent plus tard dans la bonne ville de HAIFA où Naftali entreprit de construire des ses propres mains une synagogue à la mémoire des martyres de la Shoah.
Il faut préciser qu’à l’époque, Haifa était une localité quasiment intégralement communiste. Les religieux, comme Naftali et son épouse, n’étaient pas les bienvenus. D’ailleurs, ils firent l’objet de menaces dès que les voisins comprirent leur projet de construction.

Sarah tomba enceinte alors que Naftali parachevait sa synagogue en bois… ! Sa grossesse était difficile et un soir elle est hospitalisée dans un état grave, souffrant d’une infection générale la mettant en danger elle, et son enfant.

Les anges eux-mêmes semblent soumettre sa prière au Tout-Puissant :
« Mon Père qui es dans le ciel, je ne me plains pas… Tu m’as toujours offert le meilleur, même au milieu de la tourmente des camps je savais que j’en sortirai vivant, Tu m’as accordé de vivre à Jérusalem, Tu as croisé mon chemin avec celui d’une femme qui pourrait me comprendre, et aujourd’hui un enfant…. Comme depuis toujours je T’affirme ma foi en Toi… Malgré l’avis défavorable des médecins, Tu seras à mes côtés, j’en suis convaincu, je T’aime ! »
Une prière comme celle-ci ne peut être rejetée…

Aussi, au petit matin, Sarah va mieux et, trois jours plus tard, les voilà de retour à la maison. Trois enfants naîtront en quelques années, la synagogue se remplit de fidèles et le temps passe inexorablement.

Naftali et Sarah sont grands-parents et la joie est omniprésente, dans leur foyer…

Un jour Naftali est victime d’un malaise, il se retrouve à l’hôpital et, en quelques heures, sa vie bascule, il souffre de « la maladie ».
On le dirige vers un oncologue qui, dès les premiers instants, le scrute bizarrement avant de lancer :

« Naftali, mon sauveur ! »
Il s’agit de Hanania Glederman, le petit garçon qu’il avait sauvé in-extremis.

Les deux hommes s’étreignent longuement, Hanania pleure, et c’est Naftali qui le console : « Hanania, j’ai passé ma vie à planter dans des champs de désolation…. Cette maladie ne change rien. Mais je t’en conjure, je ne veux que personne de ma famille ne le sache. ».

Naftali va être soigné durant 10 ans, des traitements très éprouvants : chimiothérapie, radiothérapie…. Personne n’en saura rien jusqu’à son inhumation. Toutes ces années, en discrétion des siens, il subira ses traitements, masquera les effets secondaires et conservera sa même philosophie.

Le Docteur Hanania Glederman racontera à la famille le courage de Naftali pour une raison : sa vaillance exemplaire !

Courage,Chabbat Chalom et de bonnes nouvelles bh .
GZ

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