Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,

Nous prions tous beaucoup ces derniers temps ...Peut-être pourrait-on adjoindre une nouvelle dimension à nos prières si ce n'est déjà fait ...
Nous avons la conviction que le "Monde supérieur" est connecté au notre .Nous avons tous des personnes qui sont en haut,dans le monde de vérité .Nous pouvons leur demander d'intercéder en notre faveur,et ce dans nos prières comme nous le disions déjà l'autre jour ...
Notre histoire authentique atteste des connexions familiales entre ciel et terre,suivez moi ...

Guidi KATZ était l’un de ces pilotes de chasse dont le silence est la plus grande arme.
Son silence voulait tout dire et il n’y avait rien à dire et il n’y avait rien à rajouter. Son commandant appréciait sa discrétion, son efficacité, et le faisait savoir autour de lui, le présentant comme un modèle à suivre.

Guidi fuyait néanmoins les honneurs, c’était quelqu’un de simple et rigoureux. Sont temps libre, il le passait à lire, des romans avec des personnages forts en caractère, et des bandes dessinées.

Lorsque le Rav de l’armée annonça aux soldats de l’aviation qu’un voyage était organisé dans les camps de concentration en Pologne, Guidi se mit à lire de nombreux livres sur la Shoah, réalisant du coup son ignorance en la matière. Sa mère Amouva KATS (VERKER de son nom de jeune fille) était fille de parents rescapés de la Shoah. Sa grand-mère Beroria VERKER avait miraculeusement survécu mais y avait perdu ses parents lors de la catastrophe. Elle était montée, orpheline, en Israël après la guerre.
On comprend mieux les silences de Guidi. Il avait été élevé dans le silence de ceux qui voulaient taire des souvenirs insupportables. Guidi fut le premier à s’inscrire au voyage en Pologne suivi de quelques 400 soldats…
Guidi se tint tout au long du voyage aux côtés du Rav de l’armée, Chaoul DROR, et but chacune de ses paroles.
Guidi observait les camps de concentration à travers son regard de pilote.
« Il aurait été possible de sauver de nombreux juifs, se disait-il, si les américains et les anglais avait bombardé les chambres à gaz, les fours crématoires, les voies de chemin de fer… Pourquoi a-t-on laissé faire ? »

Le jour de Chabbath, Guidi et les 400 soldats se dirigèrent vers la grande synagogue de Varsovie.
Les prières étaient étrangères à Guidi qui resta muet tout le Chabbath.
Le lendemain lorsqu’ils pénétrèrent dans le camp de la mort de STUTTOF, Guidi se sentit en proie à une agitation inexplicable. Son corps se mit à trembler, puis il se sentit comme poussé par une envie irrépressible de… danser, oui de danser. Dans sa poche se trouvait un petit livre de Téhilim que le Rav de l’armée lui avait donné. Il le saisit et se mit à danser avec frénésie jusqu’à l’évanouissement.
Une fois ranimé par ses camarades, il éprouva le besoin irrésistible d’appeler sa maman.
Il décrivit à sa maman son état qui l’invita à contacter sa grand-mère qui, une fois informée, lui dit :
-« Guidi, j’avais huit ans lorsque les monstres nazis ont traîné mon père et avec lui neuf autres personnes juives afin qu’elles évacuent les corps des chambres à gaz et les mettent dans les fours crématoires… Je les observais depuis mon baraquement, je me souviens du numéro 121… »
Guidi l’interrompit d’un cri sourd :
-«Grand-mère, j’y suis, oui j’aperçois le numéro 121… »

La grand-mère poursuivit :
-«Mon père refusa de coopérer, il monta sur un petit tabouret et déclara que ce jour-là était Sim’hat Torah. Il sortit de sa poche, un petit livre de Tehilim puis se mit à danser en chantant durant quelques instants et avant d’être abattu par les nazis. Guidi tu as terminé la danse que mon père avait commencée, exactement dans le même baraquement… »

Guidi ferme ses yeux humides de larmes et se promet de revenir au judaïsme pour son grand-père dont il sent la présence si forte.

Hasard ou Providence ?
Je vous le demande…

Courage,Chabbat Chalom et de Bonnes nouvelles bh .
GZ

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