Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
On raconte à propos du Baal Chem Tov* qu'une veille de Pessah,alors que tout le monde était oppressé par la préparation de la fête,il jura à une femme stérile fort insistante qu'elle aurait un enfant.
C'est ce qui se produisit.Mais dans le ciel on lui tint rigueur,décrétant qu'il n'aurait pas de "monde futur" .
Quand il le sut,il prit sur lui d'accepter
l'inacceptable,c'est à dire servir D.ieu ici bas sans récompense aucune.
Neuf mois plus tard,il vit en songe Ahia Hachiloni,le prophète qui lui affirma que cet épisode n'était qu'une épreuve et qu'il aurait droit à sa part au monde futur .
Réfléchissons à la position adoptée par le Baal Chem Tov .
L'épreuve survient,il sombre avant de transformer sa douleur en défi,ce qui le place dans une dynamique positive.
On commet parfois des erreurs qu'on considère trop vite comme fatales,ce qui nous fait vite sombrer.
Rien n'est jamais irrévocable,et ce que l'on perçoit aujourd'hui comme catastrophique,peut demain prendre une forme de salut.
Le tout est de ne pas sombrer entre temps...Non ?
Courage et Bonne journée,
GZ
*Le Baal Chem Tov,est le surnom de Rabbi Israel Ben Eliezer,le fondateur du mouvement hassidique ayant vécu au 18ème siècle .
Le Rav Mordékhaï Eliyahou nous a relaté l'histoire suivante : « Un jour, je participai à une Sé’oudat Mitsva avec Baba Salé à Nétivot, et parmi les participants se trouvait un certain Elbaz, membre du conseil municipal de la ville de Béer Chéva, représentant le parti Mérets (partie politique israélien d’extrême gauche).
Certains pensaient qu’il n’était pas souhaitable qu’un homme tel que lui, n’étant pas respectueux des Mitsvot, participe à une Sé’oudat Mitsva en compagnie d’un homme saint et pur comme Baba Salé, et comme j’étais assis à côté de lui en tête de table, on me demanda de transmettre à Baba Salé de demander à cet homme de quitter les lieux.
Or, je ne voulais pas ressembler à Kamtsa Bar Kamtsa, et je ne voulais pas faire honte à un homme qui participait à ce repas. Et sa participation même à un repas de Baba Salé semblait indiquer qu’une étincelle de sainteté s’était éveillée en lui et qu’il était désormais un autre homme, bien meilleur.
Je fis comme si je n’avais pas compris la demande de ces « Tsadikim », et constatant qu’ils ne pouvaient compter sur moi, ils s’adressèrent directement à Baba Salé, mais lui aussi fit semblant de ne pas comprendre leur demande. Ils baissèrent aussi les bras et reprirent leur place, pensant à la profanation du Nom divin qui se tramait d’après eux.
Pendant ce temps, Baba Salé prit une bouteille d’Arak et demanda à l’assemblée : qui nous offre à boire pour cette occasion joyeuse ? Les personnes présentes lancèrent des regards tout autour, curieux de savoir qui remporterait ce mérite, Baba Salé choisirait certainement l’homme le plus vertueux ou un homme ayant accompli une Mitsva très importante.
Au bout de quelques minutes, Baba Salé demanda : « Y a-t-il ici un homme nommé Elbaz ? » On chercha et on ne trouva aucun Elbaz, à l’exception de celui qu’on avait demandé d’expulser, mais il avait honte de s’approcher du Tsaddik.
Alors que Baba Salé répétait sa demande plusieurs fois, d’autres personnes, qui avaient interprété les choses différemment de ces « Tsadikim », poussèrent ce membre du conseil municipal à se diriger vers Baba Salé. Honteux, il rejoignit le Rav, et déclara : « Je m’appelle Elbaz. »
Baba Salé pencha sa tête vers Elbaz et lui dit à voix basse : « Sais-tu que notre nom de famille était Elbaz avant d’être Abou’hatsira ? Tu es des nôtres ! »
L’homme fut très ému des paroles du Rav, reçut la bouteille d’Arak des mains saintes du Rav et, les mains tremblantes, servit toutes les personnes présentes, y compris les « Tsadikim », stupéfaits de la conduite de Baba Salé.
Le Chabbath suivant cet incident, tout le monde fut surpris de voir cet homme se rendre à la synagogue en tenant une pochette contenant son Talith. Tout le monde vit comment il était possible de rapprocher un Juif avec amour. (source : Ohavam Chel Israël).
L’évaluation de la Ahavat Israël, l’amour de chaque Juif, est la Ahavat Israël !Non pas comme l’envisageaient certains des participants au repas, qui, par zèle, estimaient qu’il était permis de faire honte à un Juif non-respectueux de la Torah et des Mitsvot.
Baba Salé et Rav Mordékhaï Eliyahou nous apprennent par cette histoire la juste voie qu’il nous faut choisir. De plus, précisément parce que cet homme était défini comme un Juif éloigné de la pratique religieuse, il était possible de découvrir l’étendue de l’amour pour D.ieu, car aimer les Tsadikim, ce n’est pas très difficile… l’essentiel de l’épreuve se mesure en fonction de l’amour porté aux personnes éloignées, sachant que tout Juif, quel qu’il soit, est le fils bien-aimé de D.ieu, loué soit-Il.
Comme l’affirme Rabbi Méir : « Un Juif, quel qu’il soit, est appelé fils. » Qu’il fasse ou non la volonté de D.ieu.
En conséquence, non seulement Baba Salé et le Mordékhaï Eliyahou n’ont pas voulu lui faire honte et l’expulser de manière humiliante, mais au contraire ! Ils l’ont rapproché, avec beaucoup d’amour et de bienveillance.
Comme le rapporte le Ba’al Chem Tov : « Un Tsaddik parfait et dénué de tout mal ne voit pas le mal chez autrui, et, à ses yeux, tout le monde est vertueux et pieux, c’est pourquoi il aime beaucoup les Juifs, etc… » (Ba’al Chem Tov sur la Torah, Kédochim).
Comme l’affirme Rabbi Avraham ‘Haïm Zagdoun : « Celui qui veut aimer Hachem doit aimer le peuple juif. Sans cela, cet amour pour D.ieu ne vaut rien » (Béérot Avraham ‘Haïm).
C’est le merveilleux niveau des grands sages d’Israël, qui aiment chaque Juif d’un amour inconditionnel, et rapprochent ainsi le peuple juif de leur Père céleste.
« Les actes des pères sont un signe pour les fils », puissions-nous être guidés par la lumière de Baba Salé et du Rav Mordékhaï Eliyahou, et de tous les saints Tsadikim aimant sincèrement tous les membres du peuple juif, Amen.
Source: TORAH BOX
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Ce soir c'est Roch Hachana !
Dès les premières heures où l’on entre dans le mois de Eloul, on intègre le processus de renouvellement personnel.
Celui-ci connaît son point culminant le jour de Kippour.
Le premier Eloul de l’histoire
Pour comprendre le mois d’Eloul dans une perspective historique, il nous faut nous souvenir de l’épisode biblique où le peuple d’Israël est devant le mont Sinaï : la faute du veau d’or fait chuter le peuple, et la relation récente établie avec D… est au plus mal.
Le processus de réconciliation commence le premier jour de Eloul. Ce jour là, Moshé entame une nouvelle ascension du mont Sinaï où pendant 40 jours il implorera les cieux afin que nous soyons pardonnés.
Au même moment les enfants d’Israël, conscients de leur faute, opèrent à une introspection qui débouche sur une repentance ainsi que sur un renouvellement qui leur permettra de relever le défi qui leur a été proposé. 40 jours qui engendrent finalement une progression spirituelle qui replace le peuple dans un rapport unique avec D… Le quarantième jour, Moshé apparaît avec les tables de la loi, c’est le jour de Kippour, du pardon absolu.
Le chiffre 40
Pourquoi ce processus a-t-il duré 40 jours ?
Plus encore, nous pouvons affirmer que ce chiffre est mentionné à plusieurs endroits dans la Thora :
- le déluge que connaît la génération de Noah, s’étale sur 40 jours
- le périple du peuple d’Israël dans le désert s’étend sur 40 années…
- le Mikvé doit contenir 40 mesures : « SEA »
- 40 jours pour que le fœtus se forme (Talmud Ve Siècle, la science le confirme au XXe Siècle) ETC…
Ce que nous pouvons noter, c’est que le chiffre « 40 » symbolise l’idée de renouvellement, d’un nouveau départ… Lors de la première ascension de Moshé, il a fallut 40 jours aux enfants d’Israël pour véritablement se métamorphoser, 40 jours de déluge pour recommencer en quelque sorte l’histoire de l’humanité.
En 40 années de traversée dans le désert le peuple d’Israël est né, a quitté son statut d’esclavage pour celui d’une nation libre. Le Mikvé représente, par excellence, le renouvellement spirituel. Enfin, ce n’est certainement pas un hasard si le foetus se forme en 40 jours, mais de cela nous en reparlerons.
Ces quarante jours qui séparent Eloul de Kippour sont indispensables à la mise en œuvre de notre dispositif relationnel avec D…
A chaque fois que nous avons le sentiment que D… s’éloigne, nous pouvons être sûrs que nous nous sommes nous même éloignés de lui.
Après la faute du veau d’or le peuple ne méritait plus cette relation quasi-intime avec D…
Il fallut 40 jours de repentance profonde, de prières pour comprendre la faute et amorcer un nouveau départ.
Depuis, cette période de l’année est propice au renouvellement, à la repentance et au pardon.
Qui aimerions nous être ?
Nous le disions plus haut, les maîtres disent que 40 jours après l’apparition du fœtus, on le dote de son âme.
Kippour qui a lieu quarante jours après Eloul est le jour de notre nouvelle naissance spirituelle : nous serions en quelque sorte nantis d’un nouvel esprit, une nouvelle âme.
Alors qui aimerions nous être après 40 jours ? Imaginons que l’on soit capable d’écarter tout le mal qui est en nous au profit de tout le bien qui nous enveloppe.
Qui aimerions-nous être ?
Réfléchissons quelques instants aux questions suivantes :
- quel type de parents ou d’amis aimerions – nous être ?
- comment pourrions – nous régler nos problèmes personnels ?
- quels défauts souhaiterions – nous proscrire définitivement ?
- comment souhaiterions – nous parler avec les autres ? (amis, collègues de travail, famille dont enfants, etc…)
- à quoi aimerions nous consacrer notre énergie, notre temps libre ?
- qu’aurions- nous voulu comprendre ?
- dans quel domaines souhaiterions – nous faire preuve d’une plus grande maîtrise sur nous – mêmes mais aussi sur les évènements de notre vie ?
- aurions-nous la possibilité de gagner en maturité, en sérénité ?
Lorsque nous répondrons à ces questions nous pourrons nous construire une image de l’homme idéal.
Cela ne signifie pas qu’au cours de l’année qui s’annonce nous deviendrons cet homme là.
Mais si nous ne connaissons pas la destination, l’objectif comment pourrions – nous essayer de l’atteindre, peu à peu ?
Le Talmud dit : « C’est dans le chemin qu’il souhaite emprunter que de là haut on le conduira… »
Roch Hachana est l’ultime étape avant Kippour, une dernière opportunité à saisir d’une certaine façon…
Réfléchissons, agissons et soyons confiants…
Qu’Il vous accorde une année aussi bonne que douce, aussi sereine que fructueuse.
Courage et de Bonnes nouvelles ,
GZ
SOURCE: YT RAV TOUITOU DAVID
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Le Rav Aharon Mikarline explique un verset du Tehilim :
"J'ai considéré mes chemins et je ramènerai mes pieds vers tes lois" .
"J'ai considéré" cela veut dire donner l'importance à chacun de ses actes,leur accorder de la considération.
Il est à noter que "pieds" en hébreu ("Raguelaïm") a la même racine que le mot "habitudes' ("Herguélim").
En d'autres termes pour changer mes habitudes,les mauvaises bien sûr,je me dois d'accorder de l'importance
à mes actions,et même à ma personne .
Ceci signifierait :
1.Que chaque pas fait dans le judaïsme doit être considéré comme important car de le cas contraire on pourrait vite aller en besogne et s'en dispenser au prétexte que de toute façon j'en suis trop loin que cela ne sert à rien.On tomberait dans l'inertie.
2.Que tant que l'individu a une mauvaise opinion de lui-même,il se condamne à la déprime plus ou moins profonde .
Le Rav conseille de prier,de demander au Tout-Puissant de l'aide pour oublier tous les méfaits qu'on aurait pu commettre,le but étant de se libérer du passé pour se réaliser .
A méditer ...
Courage et Bonne journée .
GZ
SOURCE:YT/TORAH BOX
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Une nouvelle histoire vraie et fort utile,suivez nous ....
Personne ne sut exactement ce qui s’était passé, mais tout le monde avait perçu un changement…
Le regard de nos grands-parents, habituellement si bienveillants, était comme perdu au loin.
Leur maison avait toujours été un lieu de joie, nous nous retrouvions tous, enfants et petits-enfants, chantant autour de la table, dégustant les bons mets de ma grand-mère avec plaisir et gaieté.
Mais ce soir-là, une certaine tension était palpable…
Ma grand-mère, aidée de ses filles et belles-filles, servit le repas sans esquisser le moindre sourire. Et mon grand-père, après quelques minutes seulement, quitta la table…
Nous attendions le bon moment, celui où les plus petits étaient sortis de la pièce pour interpeller ma grand-mère : « Votre père et grand-père est très malade » déclara-t-elle avant de pleurer… « Une opération dont le résultat est incertain est programmée dans trois semaines, ses reins sont affectés » poursuivit-elle.
La nouvelle nous plongea dans une tristesse et une inquiétude accablante.
Nous essayâmes certes de la rassurer, mais le cœur n’y était pas. Nous comprîmes alors pourquoi grand-père fut méconnaissable depuis quelques jours…
Celui-ci avait un ami, Shimon, qui tenait une librairie juive. Quand il prit connaissance de la nouvelle, après quelques instants de réflexion, il lui dit :
- « Vois-tu, j’ai entendu parler d’un livre exceptionnel, celui du Rav Shimon ‘Haim Na’hmani Zatoar et qui s’intitule Zera’ Shimshon… Ce livre est difficile à comprendre, et son auteur promit que celui qui l’étudierait une fois par semaine verrait ses vœux exaucés… Qu’as-tu à perdre ? »
Mon grand-père, qui était un homme de foi, décida de l’acquérir et aussitôt après se mit à le lire et à l’étudier.
Deux semaines plus tard, l’hôpital contacta mon grand-père pour l’informer qu’un autre médecin que celui qui l’avait vu initialement souhaitait le rencontrer en vue de l’opération qui s’annonçait.
Mon grand-père se rendit au RDV non sans appréhension. Quelques radiologies et autres examens furent pratiqués avant que le médecin ne le reçoive.
Après les amabilités d’usage, le médecin se saisit des radiologies pour les étudier.
De très longues minutes passent, ce qui accroit l’inquiétude de mon grand-père qui s’attend au pire.
Le médecin finit par le fixer et lui dit : « Cher monsieur, cela m’embarrasse pour mon collègue qui vous a reçu il y a de cela un mois… Mais cela me réjouit pour vous, vous n’avez rien, mais rien. Rentrez chez vous et profitez de la vie… ».
Nous n’avons aucun doute sur la relation de cause à effet, aussi avons-nous décidé de diffuser les noms de l’auteur et du livre « Zera’ Shimshon » du Rav Shimshon ‘Haim Na’hmani.
Hasard ou Providence ?
Je vous le demande…
Courage et Chabbat Chalom.
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Des attentes irréalistes sont source de douleur pour nous ...
On attend tellement de la vie que cela se termine toujours de la même
façon : déception,frustration et tristesse .
C'est un travail important à faire sur soi que celui de modérer ses attentes
d'autant que le plus souvent elles sont excessives...
Exemple ?
Si vous vous présentez à votre station de bus 15 minutes avant l'horaire de son
arrivée,votre attente ne sera pas frustrante.Si le bus arrive avec 15 minutes de retard,
il est à parier que vous serez contrarié parce que vous l'attendiez.
Mais pourquoi avons-nous tendance à croire que tout doit se passer comme
on l'espère et on l'entend ?
Il eut été certes agréable de mettre en phase notre vie et nos attentes,mais
c'est impossible,admettons-le !
Le Roi David disait :"Les calculs de l'homme sont nombreux,mais c'est finalement
le projet divin qui l'emportera" (Traduction libre)
Alors soyons moins tendus,moins capricieux et laissons les choses se dérouler comme
elles doivent se dérouler,Non ?
Courage et de bonnes nouvelles .
GZ