Un important site préhistorique datant d'un demi-million d'années a été découvert près d'une autoroute dans le centre d'Israël, a annoncé dimanche l'Autorité israélienne des Antiquités.
"Un site rare et important datant d'un demi-million d'années a été découvert" lors de fouilles archéologiques dirigées par l'Autorité israélienne des Antiquités, affirme cette dernière dans un communiqué.
Les travaux menés en coopération avec l'Université de Tel-Aviv près de Jaljulia, dans la région du Sharon (centre), ont révélé une "riche industrie lithique, comprenant notamment des centaines d'axes de silex", selon ce communiqué.
Le site se situe entre la petite ville arabe de Jaljulia et le bord de la route 6, une autoroute traversant le pays du nord au sud.
"La quantité importante d'outils découverts dans ces travaux nous donne des informations capitales sur le mode de vie des hommes préhistoriques à l'époque du Paléolithique inférieur", ajoute le communiqué.
Il n'existe en Israël que deux autres sites de cette époque, selon l'Autorité des Antiquités.
"Les objets que nous avons découverts sont extraordinaires tant pour la qualité de leur préservation que pour ce que cela nous offre comme outils de compréhension de cette culture ancienne", explique Maayan Shemer, directrice des travaux sur le site.
"Notre passé commun à tous est enseveli sous terre et nous avons une opportunité unique de voyager à travers un demi-million d'années pour mieux connaître ceux qui ont vécu ici avant nous", renchérit Ran Barkai, qui dirige le département d'archéologie de l'université de Tel-Aviv.
Source:I24news
Qu’auriez-vous demandé au baron de Rotshild s’il se présentait à vous en étant disposé à répondre à l’un de vos souhaits ?
Il y a près de cent ans, vivait à Jérusalem le Rav Zalman Grossman zatsal. À cette époque, les Juifs d’Erets Israël souffraient de la faim et de la pauvreté. Quant aux offres d’emplois, elles étaient bien restreintes. Rav Zalman n’eut d’autre choix que de quitter la terre d’Israël pour quelques années afin de tenter de trouver une source de Parnassa aux États-Unis. Il emprunta une somme d’argent pour acheter un billet à destination des États-Unis, quitta ses proches, et entreprit un long voyage.
Parmi ses qualités remarquables, l’on pourrait citer son respect méticuleux du Chabbath. Il avait l’habitude de dire que nos Sages appellent le Chabbath « la reine du Chabbath », nous avons donc l’opportunité merveilleuse de nous trouver chaque semaine en compagnie de la reine. Il avait coutume de rapporter l’histoire d’un roi qui dormait peu et lorsqu’on lui demanda quelle en était la raison, il répondit que lorsqu’il dormait, il ne ressentait pas qu’il était roi et il était donc dommage de « gaspiller » son temps en dormant. Pour cela, « même pour moi, c’est dommage de ne pas profiter de ce temps précieux où je peux sentir la proximité de la reine du Chabbath ». Par conséquent, il ne fermait pas l’œil du début à la fin du Chabbath. Il consacrait toute la journée du Chabbath à la prière, à l’étude, à la récitation des Psaumes, et aux chants du Chabbath. Même lorsqu’il était dans le bateau, il n’a pas modifié ses bonnes habitudes de profiter à bon escient de chaque instant du Chabbath. Comme à son accoutumée, il a prié avec enthousiasme, a fait le Kidouch, puis a pris son repas tout en chantant et en s’élevant spirituellement. Au cours du repas et après l’avoir terminé, il consulta les livres de Torah qu’il avait emportés. Il passa la nuit du Chabbath à étudier jusqu’au lendemain matin. Tel fut son programme du Chabbath. L’un des passagers à bord du bateau remarqua le respect exceptionnel que le Rav vouait au Chabbath. Il s’était mis à l’observer et à le suivre du regard à différents moments durant le Chabbath, et il en avait forcément conclu que le Rav sanctifiait le septième jour dans tous les sens du terme.
Il en avait été profondément marqué, et, dès la sortie du Chabbath, il aborda le Rav en lui adressant les propos suivants : « Je vous ai observé tout au long de la journée écoulée et je suis obligé de vous dire que, de ma vie, je n’ai jamais vu un homme qui respecte le Chabbath aussi bien que vous. Je suis le Baron de Rotshild et je souhaiterais répondre à l’un de vos souhaits. Je vous accorde quinze minutes de réflexion, puis, vous reviendrez à moi pour me formuler votre requête et me dire ce en quoi je pourrais vous aider. »
Bien entendu, le Rav Grossman en fut agréablement surpris. Un grand cadeau lui était tombé du ciel. Il avait l’opportunité de demander au Baron de Rotshild la somme d’argent dont il avait besoin, et cela lui éviterait ce long exil dans lequel il s’était embarqué en quittant la Terre Sainte. Cependant, fidèle à lui-même, il voulut d’abord réfléchir posément à la proposition qu’on venait de lui soumettre. Il se retira dans sa cabine pour se pencher sur la question afin de vérifier quel était son besoin le plus urgent.
Lorsque le Rav Grossman commença à y songer, il se souvint de la visite-surprise de son frère qui était venu le voir la veille de son voyage. Son frère, le Rav Chlomo Grossmann, était l’un des fondateurs du village « Michmar Hayarden », situé dans le Nord, et il était venu chez lui pour lui faire part de l’épidémie de la Malaria qui avait frappé son village ainsi que les villages avoisinants, Yessod Hama’ala et Roch Pina.
Chaque jour, hommes, femmes et enfants périssent à cause de cette terrible épidémie. De nombreux malades sont cloués au lit et ne peuvent assumer de gagne-pain à leur famille. « La situation va en s’empirant, déclara Rav Chlomo à son frère. Nous n’avons tout simplement pas les moyens d’acheter suffisamment de médicaments pour soigner tous ces malades. Pour cela, je te demande de ne pas oublier ces enfants et leurs parents lorsque tu arriveras aux États-Unis. Chaque Dollar que tu pourras nous faire parvenir nous aidera à sauver des vies ! »
À présent, alors qu’il se trouve à bord du bateau, Rav Zalman se souvient de la requête de son frère et se sent terriblement embarrassé. Il aurait naturellement été tenté de demander au Baron de Rotshild de l’aider personnellement, mais, simultanément, lui vint à l’esprit une autre pensée qui suscita la question suivante : « Qu’adviendra-t-il des centaines de Juifs qui luttent pour leur vie ? Ne faudrait-il pas donner la priorité à ces centaines de Juifs plutôt qu’à mon confort personnel ? Bien sûr que oui. Je vais demander au Baron de venir en aide aux habitants de la région du Jourdain et des environs. »
Ses pensées se bousculèrent par ici et par là, et, au bout du quart d’heure, conformément à ce que le Baron avait fixé, le Rav allait lui confier sa réponse. Il informa le Baron de la situation misérable des villages du Nord du pays et il lui dit : « Ma demande consiste à ce que vous envoyez une équipe médicale qui se charge de soigner les malades et de stopper cette épidémie qui fait ravage. Ce sera le plus grand service que vous pourrez me rendre. » Le Baron accepta sa requête et lui promit qu’il ferait tout son possible pour se charger des soins médicaux de toute la région frappée par l’épidémie.
Quatre mois après l’arrivée de Rav Zalman aux États-Unis, il reçut une lettre émouvante de son frère Rav Chlomo, qui s’exprimait en ces termes : « Mon cher frère, les mots me manquent pour te décrire ce qu’il se passe ici. Durant ces dernières semaines, comme si nous avons été répondus du ciel, voilà que notre délivrance est arrivée d’une source totalement inattendue. Un matin, une équipe de médecins et d’infirmières munis de camions chargés d’équipement médical sont arrivés dans notre région. Ils ont ouvert trois pharmacies qui délivrent les médicaments aux malades et qui procèdent à des injections en cas de besoin. Les effets ont été immédiats, une nette amélioration a été enregistrée, et, au final, l’épidémie a stoppé. Nous sommes profondément reconnaissants au Maître du monde pour ce changement soudain et, au terme d’une longue période, les gens retrouvent le sourire et sont pleins d’espoir et de confiance.
Il y a un bruit qui court selon lequel ce serait le Baron de Rotshild qui serait derrière cette opération de sauvetage. Mon cher frère, tu n’as pas besoin de te soucier pour nous de là-bas. Hachem s’est déjà soucié de nous et Il nous a envoyé Ses fidèles émissaires. Préoccupe-toi de tes propres soucis et je te souhaite que tu reçoives toi aussi une aide similaire à celle dont nous avons bénéficié… »
Le Rav Zalman Grossman a lu la lettre plusieurs fois jusqu’à ce qu’il ait éclaté en sanglots pour avoir eu le mérite de faire ce ‘Hessed et de sauver des âmes, d’une manière parfaite, puisqu’aucune des personnes sauvées n’a su que c’était lui qui avait été impliquée dans ce ‘Hessed exceptionnel.
Plus tard, il avait alors confié à ses enfants une raison supplémentaire à ses pleurs : « J’ai pleuré car j’étais submergé de sentiments de remerciements envers Hachem pour m’avoir donné la force de surmonter mon penchant naturel de sauver d’abord ma propre famille. Il fallait être armé d’une force particulière pour pouvoir penser aux autres en une période si difficile. J’avais eu une possibilité, en toute facilité et intégrité, pour améliorer ma situation financière, de retourner chez moi et de vivre paisiblement avec ma famille, et Hachem m’a armé de ce courage de me dominer et de céder à mon souhait personnel pour contribuer à l’intérêt de l’assemblée et à sauver des vies. »
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Source: TORAH ACADEMY
Deux journalistes ont livré à leurs lecteurs du magazine israélien Michpa'ha un entretien exclusif avec le Premier ministre israélien, mais, à leur grande surprise, Netanyahou n’a pas évoqué de sujets politiques, il s’est focalisé sur des thèmes juifs et a fait part de son lien avec le judaïsme.
Le Premier ministre a décidé d’introduire la discussion en présentant à ses deux interlocuteurs un livre biographique relatant la vie d’Alexander Hamilton, l’un des célèbres dirigeants de la nation américaine. « J’ai eu l’occasion de participer il y a quelques mois à un spectacle qui a eu lieu aux États-Unis et au cours duquel la personnalité d’Hamilton fut représentée, a raconté Netanyahou. À la fin de la séance, je me suis approché du metteur en scène et je lui ai demandé de rajouter un détail important au spectacle. Je lui ai raconté que j’avais lu qu’Hamilton était né dans les îles de la Caraïbe et quand il était enfant, il n’y avait pas d’écoles structurées. Il avait donc été instruit auprès d’une femme juive originaire d’Espagne. Celle-ci lui avait, entre autres, enseigné, une comptine des dix commandements en hébreu. L’un des fils d’Hamilton avait découvert par la suite que bien que son père ne parlait quasiment jamais de ses années d‘enfance, il avait l’habitude de partager un seul de ses souvenirs, à savoir, qu’en tant qu’enfant, il avait appris les dix commandements. Oui, c’est cela qu’il avait gardé en mémoire : les dix commandements, la Torah éternelle du peuple juif. Après la mort d’Hamilton, ses manuscrits avaient été mis à jour et on y trouva inscrit : "L’histoire des Juifs fait partie de l’histoire antique, d’une époque antérieure à la nôtre. Elle s’inscrit hors de la trajectoire ordinaire de l’Histoire. Pour cela, il est impossible de ne pas concevoir d’en déduire logiquement que la destinée de Juifs est exclusive, elle fait partie d’un grand plan divin". »
Une partie considérable de l’entretien avec Netanyahou tournait autour de ses rencontres avec le Rabbi de Loubavitch. Ce n’est pas un secret que le Premier ministre, qui officia durant plusieurs années en tant qu’ambassadeur de l’État d’Israël auprès des Nations Unies à New York, avait une relation privilégiée avec le Rabbi.
À propos de sa première rencontre avec le Rabbi, Nétanyahou raconta lors de l’interview: « C’était à Sim’hat Torah 5745, peu de temps après que j’ai été nommé ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies. On m’avait un jour annoncé qu’un grand événement allait avoir lieu chez le Rabbi de Loubavitch, et, bien entendu, j’avais souhaité y participer. J’étais arrivé à minuit à la fameuse adresse de la synagogue située au 770 Eastern Parkway à Brooklyn, New York. C’était la première fois de ma vie que j’allais rencontrer le Rabbi. Il était tard, mais, à l’intérieur de la salle, on avait l’impression d’être en plein jour. Plus de 5000 ‘Hassidim étaient comprimés dans la salle et c’était extraordinaire. Je ne pouvais imaginer combien de personnes cette salle pouvait contenir alors qu’elle n’était pas particulièrement spacieuse. Mais les gens se tenaient les uns sur les autres sur des pyramides en escaliers sur plusieurs niveaux. »
Netanyahou poursuivit son récit : « Après être entré dans la salle, on me demanda de patienter et soudain, une porte s’ouvrit à l’autre extrémité : j’ai vu une sorte de reconstitution du fractionnement de la mer rouge où, dans une pression extrême, un passage étroit de taille humaine se forma. Le Rabbi marchait au milieu et rejoignit sa place sur l’estrade. Les gens qui se trouvaient à mes côtés me dirent : "Approche-toi du Rabbi". J’ai légèrement hésité, car je craignais de le déranger, mais ils me pressèrent de me présenter à lui. Je me suis approché et je lui ai dit : "Rabbi, je suis venu pour vous voir". Le Rabbi sourit et me demanda : "Pour me voir seulement ? Pas pour discuter ?" »
Au final, précise Netanyahou, ils ont discuté pendant près de 45 minutes. Le Rabbi parlait un hébreu excellent avec un accent Ashkénaze. « J’ai senti que le Rabbi avait tout le temps du monde à m’accorder. Il a parlé avec moi de mon poste aux Nations Unies et sur la façon dont je devais présenter la vérité du peuple juif face au monde. Lors de cet entretien, il m’avait dit : "Tu vas dans la maison d’obscurité et de mensonge, souviens-toi que même dans la plus grande obscurité qui puisse exister, lorsque tu allumes une bougie de vérité, sa lumière se répand très loin". Il n’y a pas de façon plus précise pour décrire, selon ma conception, mon rôle auprès des Nations Unies. »
La prochaine rencontre de Nétanyahou avec le Rabbi de Loubavitch se déroula peu avant sa prise de décision de quitter sa fonction aux Nations Unies pour entrer dans la politique en Israël. Le Rabbi n’était pas satisfait de ce choix et avait alors dit à Netanyahou : « Tu devras te battre contre 119 personnes ». « À cette époque, avoua Netanyahou, la vision du Rabbi selon laquelle je devrais faire face à 119 députés me semblait abusée, voire même être une blague. Mais, par la suite, j’ai compris qu’il s’agissait d’une définition très exacte de ma fonction de Premier ministre ».
Il a aussi des histoires personnelles relatives au judaïsme et à l’amour de la religion. « Chaque Chabbath, j’interromps mes occupations », a raconté Netanyahou aux journalistes, avec franchise. « J’appelle mon fils Avner et je lui dis : "Viens, on va étudier la Haftara de la semaine". Les Haftarot des semaines de consolation sont très particulières », se référant aux Haftarot des Chabbathot qui s’écoulent entre le 9 Av et Roch Hachana.
Netanyahou a également parlé de son père, le Pr Ben Tsion Netanyahou, qui est décédé à l’âge de 102 ans. « J’ai puisé la foi chez mes parents. Je me souviens encore que mon père me disait souvent : "Lorsque tu vois une montre, pourrais-tu supposer qu’elle n’ait pas été fabriquée par un horloger ? C’est évident qu’il y a un artisan qui l’a créée !". »
Pour conclure, Netanyahou a tenu à nous faire part de sa visite historique et pleine de sens qu’il a faite dans plusieurs pays d’Afrique l’été dernier. « Les sept pays où je me suis rendu sont des pays chrétiens, très attachés à notre patrimoine. Au cours de mes rencontres, l’un des dirigeants m’a demandé : "Quel est votre secret ? Quel est l’ADN du peuple juif ?" Je lui ai répondu : "Vous devez comprendre que notre peuple est un peuple doté de racines antiques et de branches qui montent jusqu’au ciel. Car il y a chez nous la science et l’innovation qui représentent ces branches qui montent jusqu’au ciel, mais tout commence à partir de la racine. Cette combinaison du passé et du futur est une combinaison particulière". »
Source:TORAH BOX