Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Le maître,auteur du livre " Orhot Tsadikim" pose deux conditions préalables à la joie de vivre :
1)Ne pas prendre à coeur,nous avons les rênes .
Il écrit :"Plus son coeur est habité par la sérénité,moins il s'expose au mal".
Chacun d'entre nous peut connaître des moments éprouvants dans sa vie,même si
on ne choisit pas de les vivre,on peut choisir la forme de réaction que l'on adoptera à leur égard,ce qui conditionnera leur impact sur nous.
Allons-nous donner à ces contrariétés la possibilité de s'emparer de notre coeur ou pas ?
Pour préserver notre coeur on doit le vider des contenus qui pourraient le polluer.(que ceux-ci appartiennent au passé ou soient liés au présent.)
2)Apprécier à sa juste valeur ce que l'on a déja le "Baal Orhot Tsadikim" ajoute :"celui qui apprend à se suffire de ce qu'il a ne connaîtra jamais la tristesse."
L'une des principales raisons de la tristesse et de la frustration découle de notre tendance à vouloir encore
plus,à occulter ce que l'on a déja ...
Exemple ?
Que D.ieu vous en préserve,une personne tombe malade et prend conscience de la véritable valeur de la vie,
de la santé dont elle n'a su apprécier la valeur...
Le meilleur exercice pour surmonter cette tendance est de commencer sa prière personnelle en énumérant les points positifs de sa vie,ainsi peu à peu on pourrait ne plus fixer notre attention sur ce qu'il manque,mais plutôt sur ce dont est généreusement pourvu,non ?
Courage,et de bonnes nouvelles bh ...
GZ
*Le livre "Orhot Tsadikim" a été écrit il y'a de cela 550 ans par un Rav ayant choisi de rester anonyme,il traite du travail sur soi au niveau de qualités humaines et du service divin .
Ne vous laissez pas influencer par vos pensées négatives. Pourquoi et comment ?
Ecoutons de belles paroles du fond du coeur, signées Rav Yigal Cohen :
Source: TORAH BOX
Chers Amis Et Chers Enfants Boker Tov,
Si vous m'interrogez : "De qui est-il préférable d'apprendre?" spontanément je vous répondrais de ceux qui sont dotés de sagesse .
Les "Maximes de nos Pères" donnent une autre réponse :
"Quel est le Sage ? Celui qui apprend de chaque homme."
On peut aisément comprendre et admettre qu'on aurait à apprendre de toute personne ayant vécu une expérience qui m'est étrangère.
Mais le Baal Chem Tov va plus loin,il affirme qu'on peut aussi apprendre
des défauts des autres :
"Celui qui observe les défauts des autres,doit s'en inspirer pour les exclure de son comportement sans jamais juger,encore moins condamner
autrui".
Ainsi explique le Baal Chem Tov,on peut apprendre de la sagesse des autres,de leurs défauts,donc de tout homme,comme l'affirment nos Maîtres.
Soyons attentifs aux autres avec bienveillance,toujours...
Courage et de bonnes nouvelles .
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Un psychiatre décide d'une sortie pour un groupe parmi ses patients.Ils se rendent à l'opéra.
Quelques minutes,après le début du spectacle,un patient l'interroge :
-"Pourquoi le monsieur qui est au centre menace de sa baguette l'autre monsieur ?"
Le médecin explique dans un soupire que le monsieur à la baguette est le chef d'orchestre
et qu'il dirige son orchestre et son chanteur .
Mais le patient revient à la charge :
-"Vous me racontez n'importe quoi car s'il ne le menace pas pourquoi l'autre n'a de cesse
de crier ?" (C'est le chanteur)
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On ne devrait jamais se précipiter quand il s'agit de prononcer un jugement en rapport
avec une situation donnée ou une personne,même si on pense être sûr d'avoir tout vu ...
Les faits sont neutres.Les réactions émotionnelles ne sont pas générées par des faits
objectifs,mais plutôt par une interprétation subjective de ce que l'on pense percevoir.
Lorsqu'on estime un événement comme étant négatif,on est attristé,voire accablé.
Lorsqu'on considère un qu'un fait nous est étranger,on devient neutre.
Si on juge une situation comme avantageuse pour nous,on s'en réjouit.
Prenons un exemple : on vous offre un million d'euros à la condition de vous
humilier une heure durant .Vous accepterez avec joie car chaque minute passée à vous
humilier vous rapprochera du million tant espéré,non ?
On gagnerait à intégrer l'idée que les événements de la vie nous affectent selon l'appréciation qu'on en fait.
Plus on est positif,plus on sera épargné des tracas de la vie...
Maîtriser ses modes de pensées revient à mieux cerner,contrôler nos sentiments et nos réactions face aux difficultés de la vie ...
A méditer,
Courage et de bonnes nouvelles.
GZ
Chers Amis et Chers Enfants,
Nous sommes de retour avec de nouveaux "partages"...
Le tout dans une démarche simplement et qui se veut être avant tout fraternelle ...
Attachons nos ceintures ...on y va ...
Daniel rend sa dictée à son enseignante.Celle-ci scrute sa copie avant de dire :
"pour le moment 5 fautes"
Celui-ci laisse éclater sa joie :"Super".
Mais l'enseignante ajoute :"je n'ai vérifié que la première phrase" .
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Parfois on se réjouit de façon prématurée.
Qu'est-il plus embêtant de se réjouir trop tôt ou de s'affliger trop
tôt ?
En réalité cette formulation n'est pas assez précise,faisons une
autre :
Il est bon et juste de se réjouir toujours en se fixant sur les éléments positifs de sa vie .
Il est intéressant de profiter du "moment",et de rendre grâce au Tout-Puissant de tous les biens dont ils nous a gratifiés.
Il n'est pas intéressant de vivre dans la peur d'échecs éventuels dans le futur .
Il y'a dans la vie d'un individu des périodes diverses : certaines sont agréables à vivre d'autres moins.
Le plus juste est de chercher l'équilibre entre les effets de ces périodes sachant qu'elles ont respectivement des limites dans le temps ...
Quand tout va bien,il convient de travailler à ce que l'euphorie ne nous gagne pas .
Quand on traverse une période plus éprouvante,il ne faut pas céder au désespoir et s'armer de patience pour atteindre la fin
du cycle problématique.
En tout état de cause,il nous faut entretenir notre foi et réaliser que rien n'est dû au hasard et qu'entre lumière et obscurité une
main invisible nous guide car il y'a un sens à la vie ...
Courage et de bonnes nouvelles...
GZ
Surréaliste : un office religieux célébré dans une Synagogue totalement en ruines.
Le film a été tourné en Allemagne le 2 juin 1945, un an après le débarquement en Normandie, alors que le pays est sous gouvernement militaire américain. Un office religieux, rassemblant des anciens prisonniers des camps de concentration, a eu lieu dans les ruines de la synagogue de Cologne totalement dévastée.
Est-ce si difficile à comprendre qu’Israël ait décidé d’en finir avec Eichmann, le monstre, symbole de l’extermination des juifs, celui qui conçut et supervisa la « Solution Finale » voulue par Hitler, ce responsable-coupable, plus que tout autre, de l’assassinat systématique de 6 millions de juifs pendant la Shoah ?
Le procès qui redonnait publiquement à entendre toutes les horreurs commises par les nazis sur les juifs, suscita un torrent de réactions émotionnelles tant en Israël que dans le monde entier. Des tonnes de souvenirs réprimés depuis trop longtemps se mirent à jaillir de toutes parts dans une salle d’audience bondée. Les gens hurlaient, pleuraient et voulaient attaquer Eichmann qui assistait au procès installé dans un box de verre pare-balles.
Difficile ou pas, le 13 Décembre 1961, il fut condamné à mort par pendaison après que la Cour Suprême eut rejeté sa grâce. Et c’est ainsi que la symbolique de l’assassin et l’assassin lui-même furent pendus le 31 mai 1962.
Après des années passées dans un silence retentissant de non-dits, nombre d’israéliens finirent par vouloir connaitre alors qu’il en était encore temps, de la bouche d’un témoin hors-pair, comment s’était passée cette exécution, la seule et unique qu’Israël ait jamais connue à ce jour…
Et de localiser Shalom Nagar, l’homme qui avait eu la responsabilité d’ouvrir la trappe de la potence sous les pieds d’Eichmann il y a 55 ans !
Et de le rencontrer enfin en 2006. Shalom Nagar était alors retraité de l’Administration Pénitentiaire, il vivait à Kiryat Arba et étudiait dans un « kollel » * du matin au soir, apprend-on d’une station de radio qui consacra une émission à ce sujet.
Et le « bourreau » du bourreau de raconter les évènements qui précédèrent ce jour très « spécial ».
« Je travaillais à cette époque comme gardien à l’Administration Pénitentiaire, après avoir terminé l’armée et servi dans la Police des Frontières.
Eichmann fut d’abord conduit à la prison de Yagur, près de Haïfa. Il fut ensuite transféré à la prison de Ramlé, où je travaillais, et y séjourna pendant les six derniers mois de sa vie.
Notre unité, connue sous le nom des « Gardiens d’Eichmann », se composait de 22 gardiens qui avaient été soigneusement sélectionnés pour s’assurer que nous n’étions pas animés par un désir de vengeance. Nous étions seulement 16 ans après la Shoah et de nombreux employés de prison avaient soit été eux-mêmes dans les camps, soit y avaient perdu leur famille. Ils furent systématiquement récusés. « L’appartement » d’Eichmann, ainsi que nous l’appelions, se trouvait dans une aile spéciale, au deuxième étage, et aucun gardien ashkénaze n’était autorisé à y monter.
Pendant six mois, je fus chargé de surveiller sa cellule, qui se trouvait dans la pièce la plus centrale, me trouvant ainsi au plus près de l’endroit où il dormait, écrivait ses mémoires, mangeait ou procédait à ses ablutions. Il était extrêmement propre, et se lavait les mains de manière obsessionnelle. Une des raisons pour lesquelles nous devions le surveiller de près était qu’il aurait pu vouloir se suicider, ce que nous devions éviter à tout prix. Dans la pièce voisine de la mienne il y avait une autre pièce dans laquelle se trouvait un gardien chargé de nous surveiller, Eichmann et moi. Dans la pièce suivante se trouvait le policier de service qui devait tous nous surveiller. Et dans la dernière pièce, nous nous reposions entre les gardes.
On nous apportait la nourriture dans des récipients scellés pour éviter toute tentative d’empoisonnement. Mais je devais tout de même goûter son repas avant de le lui donner. Si je n’étais pas mort dans les deux minutes qui suivaient, le policier de service nous autorisait à passer le plat dans sa cellule ».
Simultanément, un homme du nom de Pinchas Zeklikovski fut chargé par la police d’une mission spéciale. Zeklikovski, dont la famille avait été assassinée par les nazis, travaillait dans une usine spécialisée dans la fabrication des fours à Petah Tikva et était un expert dans ce domaine.
Il fut chargé de construire un four de la taille d’un homme qui pourrait supporter une température de 1800 degrés. Il construisit ce four à l’usine-même, répondant aux curieux qu’il s’agissait d’une commande spéciale destinée à une compagnie basée à Eilat qui souhaitait traiter des arêtes de poisson. Le 31 Mai dans l’après-midi, après que les ouvriers aient quitté l’usine, un camion militaire vint prendre livraison du four. Il fut amené sous bonne garde à la prison de Ramlé. En attendant que !
« Quant à moi, reprend Shalom Nagar, en ce 31 mai on vint me chercher pour me mener à la prison de Ramlé où Eichmann était déjà en conversation avec le prêtre. Puis vint le moment de passer à l’acte.
Lorsque j’arrivais sur les lieux, je constatais qu’Eichmann avait déjà la corde au cou et se tenait sur la trappe qui devait s’ouvrir sous ses pieds au moment où je tirerai une manette.
En principe, officiellement du moins, deux personnes auraient dû agir simultanément afin qu’ils ne sachent pas quelle était la main qui avait provoqué la mort d’Eichmann.
Mais il n’y avait là qu’Eichmann et moi, reprend Nagar. Je me tenais à un mètre de lui et le regardais attentivement : Il portait encore ses pantoufles à carreaux ordinaires.
Je finis par tirer la manette.
Il est tombé en se balançant au bout de la corde.
Lorsque je voulus le dépendre, son visage était livide, ses yeux exorbités et sa langue pendante.
Je vous passe les détails par trop sordides mais j’eus alors l’impression que l’Ange de la Mort était venu m’emporter moi aussi.
Finalement, d’autres gardiens arrivèrent, je n’étais plus seul face au Monstre et la Faucheuse.
Nous le portâmes de l’autre côté de la cour où le four était prêt.
Je le poussais à l’intérieur et nous fermâmes les portes….
Au petit matin, on sortit les cendres du four et un véhicule de police les achemina jusqu’au port de Jaffa.
Là, un bateau des garde-côtes transporta l’urne loin, bien loin, bien au-delà des eaux territoriales d’Israël afin que les restes de l’assassin ne puissent, jamais au grand jamais, souiller « Notre Terre Promise ».
* Un Kollel (ou Collel) est un centre avancé d’études de la Torah.
Source : HP / Coolamnews
Un spectacle son et lumière à couper le souffle sera donné dimanche soir au pied de la Tour de David et des remparts de la Vieille Ville.
L’Etat d’Israël célèbre dimanche les 50 ans de la réunification de Jérusalem.
Le Yom Yeroushalayim, la Journée de Jérusalem, est une date fixée par l’État d’Israël à la suite de la reconquête de Jérusalem incluant la Vieille ville lors de la Guerre des Six jours.
Comme pour la Journée de l’indépendance d’Israël, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.
Source: Déborah Partouche – © Le Monde Juif .info | Photo : DR